La Pyrale du buis, une chenille originaire d'Asie orientale, attaque pour la troisième année consécutive les arbustes du Parc de Champagne de Reims.
Le pire ennemi du buis, c'est la pyrale. Mais encore faut-il savoir la reconnaître. "C'est une chenille d'un centimètre, un centimètre et demi. Elle est verte et noire avec des stries" explique Christine Lombard, cheffe du service animation des espaces verts du Grand Reims. Venue d'Asie Orientale, la pyrale du buis est une espèce envahissante, mais surtout très vorace. "Elles vont manger la partie inférieure des feuilles, et après les feuilles vont jaunir et forcément, le buis va mourir". Or, ces chenilles sont toxiques, et les oiseaux ne les mangent pas.
Le buis a donc besoin d'une intervention humaine pour résister aux assauts des pyrales. La première solution: une pulvérisation. Un traitement à renouveler tous les 15 jours à partir de l'infection. Et "quand les papillons se développent, en mai juin, il faut les capturer dans des produits adaptés, qui sont des cloches avec des phéromones, pour l'empêcher de faire des œufs sur les buis tout autours" nous raconte Michel Voisin, lui-même propriétaire de buis.
Le traitement conseillé contre la chenille est à base de Bacillus Thuringiensis. Disponible en vente libre, proposé sous la forme de poudre à diluer, il doit être utilisé par temps sec et température modérée, et en fin de journée, lorsque les abeilles ne butinent plus. Il est également conseillé de renouveler ce traitement deux à trois fois dans l'année, entre mars et octobre.
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