Deux sous-traitants marnais, ATS à Sézanne et AEDS SECAN Technologies à Witry-lès-Reims pourraient tirer profit de ce nouveau contrat signé lundi prochain entre le Qatar et Dassault Aviation.
C'est le troisième contrat de l'année pour l'avion de combat français. Après les 24 appareils vendus à l'Égypte en février et les 36 avions de chasse vendus à l'Inde, cela fait un total de 84 Rafale.
Une bonne nouvelle pour son constructeur Dassault Aviation, mais aussi pour les 500 PME impliquées dans la fabrication de cet avion de combat. C'est le cas l'entreprise ATS - Action Technique Sézannaise- à Sézanne, qui fabrique notamment des pièces du moteur et des morceaux de fuselage pour les rafales.
EDS SECAN Technologies, basée à Witry-lès-Reims, fabrique et répare les réservoirs d'avions et travaille également pour Dassault.
Le contrat, qui doit voisiner les 6,3 milliards d'euros doit être signé lundi 4 mai à Doha en présence de François Hollande. Les avions seront livrés à partir de 2018 avec une livraison de 11 avions par an à raison de un par mois.
Le Rafale : un avion de combat performant
Déployé dès 2007 en Afghanistan, le Rafale a acquis un haut degré de maturité opérationnelle depuis son entrée en service en 2004. Il a été le premier appareil à intervenir en Libye en 2011, avant d'être engagé au Mali en 2013 dans le cadre de l'opération Serval. Neuf appareils sont actuellement engagés dans l'opération Chammal contre le groupe Etat islamique en Irak.
Cet avion de combat de quatrième génération, considéré comme l'un des plus performants actuellement en service, est qualifié pour des opérations de défense aérienne, de bombardement stratégique et d'appui au sol, de lutte anti-navires et de reconnaissance aérienne. Il est également le vecteur de la dissuasion nucléaire aéroportée française.