La Cour d'assises de la Meurthe-et-Moselle a condamné Yanick Morandeau à 30 ans de réclusion criminelle, sans période de sûreté, pour avoir tué de 56 coups de couteau l'amant de sa compagne en 2020. La Cour n'a retenu aucune préméditation.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Yanick Morandeau aura reçu la peine maximale. La Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle l'a condamné à 30 ans de réclusion criminelle, sans période de sûreté, pour avoir sauvagement tué l'amant de sa femme.

"Cette peine est une incompréhension, déjà par rapport à la personnalité de mon client et sa non dangerosité qui a été évoquée tout au long des débats, ensuite en raison de l'absence de préméditation retenue par la cour", a réagi Me Julien Marguet, l'avocat de la défense. 

De leur côté, les jurés n'ont pas non plus retenu l'altération du discernement au moment des faits chez l'accusé, lui qui a sauvagement tué et éviscéré Eric Diard, 48 ans, le 17 septembre 2020, sur le marché de Vandœuvre. 

Le crime le plus grave du droit pénal

L'avocat général Jérémy Lapertot avait requis 30 ans de réclusion, assorti d'une période de sûreté de 15 ans contre cet entrepreneur âgé de 60 ans, aux allures de monsieur tout le monde. Ce dernier avait été pris d'un accès de rage, quand il a découvert sa femme en compagnie de son amant il y a 4 ans. 

Le crime qu'a commis Yanick Morandeau est le plus grave qui existe dans notre droit pénal. Je vous demande d'être sévère et de prononcer une peine à la hauteur de la sauvagerie qui a été commise

Me Lapertot, avocat général

"Le crime qu'a commis Yanick Morandeau est le plus grave qui existe dans notre droit pénal. Je vous demande d'être sévère et de prononcer une peine à la hauteur de la sauvagerie qui a été commise, par laquelle vous rappellerez que la vie d'Eric Diard ne valait pas le prix de la jalousie", avait demandé M. Lapertot.

La compagne de Yanick Morandeau, pourtant blessée le jour des faits, n'a pas souhaité assister au procès, "rongée par le poids d'une culpabilité écrasante", selon son avocate Alexandra Vautrin.

56 coups de couteau, le corps éviscéré

Doutant de la fidélité de sa compagne, Yanick Morandeau avait placé un traceur GPS dans son véhicule. Le 17 septembre 2020, en début d'après-midi, il consulte 44 fois ce traceur GPS, entre 13h05 et 15h15, avant de se rendre sur le lieu où sa femme était allée.

Là, il la surprend dans le véhicule utilitaire en galante compagnie. Son amant, Eric Diard, est un musicien professionnel et batteur émérite. Yanick Morandeau se déchaîne alors et s'acharne sur son rival avec un couteau.

Au total, 56 plaies seront relevées sur la dépouille d'Eric Diard, dont le corps sans vie est découvert totalement éviscéré par les policiers à l'arrière du Citroën Berlingo où les amants s'étaient retrouvés. Yanick Morandeau a dix jours pour faire appel.     

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information