Les gendarmes ont interrompu samedi 25 avril 2015 en fin de journée leurs recherches sur le terrain pour retrouver le ravisseur de Berenyss, 7 ans, retrouvée vivante jeudi soir dans les Ardennes, et s'en remettent désormais au travail des services d'enquête technique et scientifique.
Les gendarmes ont interrompu samedi 25 avril 2015 en fin de journée leurs recherches sur le terrain pour retrouver le ravisseur de Berenyss, 7 ans, retrouvée vivante jeudi soir dans les Ardennes, et s'en remettent désormais au travail des services d'enquête technique et scientifique.
"On vient de lever le dispositif, à 17H15. On n'a pas progressé, on a pas de nouveaux éléments. A notre niveau, sur le terrain, on n'a plus rien à faire. on a tout inspecté, tout examiné. Les recherches pourraient reprendre si on avait de nouveaux éléments nous laissant à penser qu'on ait une chance de trouver quelque chose sur le département des Ardennes." Jean-François Kiczek, officier opération du groupement de gendarmerie des Ardennes.
Le militaire estime que c'est désormais à l'enquête technique de faire avancer le cours des investigations et notamment "le travail des gens de la section de recherches de Nancy et des gens de Meurthe-et-Moselle, qui vont exploiter les éléments qu'ils ont pu recueillir".
"On a passé au tamis toute la zone qui nous intéressait pour le moment, on est en train de digérer la masse des informations recueillies. L'enquête continue évidemment." Yves Le Clair le procureur de Briey (Meurthe-et-Moselle).
Plusieurs départements criminalistiques ont été saisis, pour analyser le vélo, les vêtements que portait Berenyss et le sachet de bonbons qui a servi à l'attirer.
Les enquêteurs doivent également comparer l'examen des données des balises de téléphonie mobile entre Sancy et Grandpré, un travail de "bénédictin", selon le procureur meurthe-et-mosellan.
Le dispositif de recherche sur le terrain risque donc de ne pas être reconduit dans l'immédiat.
Les parents attendent l'arrestation pour souffler
Vendredi, les recherches s'étaient concentrées autour de la commune de Grandpré (Ardennes) où la fillette de Meurthe-et-Moselle avait été déposée, indemne, par son ravisseur, huit heures après son enlèvement. Mais samedi, le périmètre a été élargi au maximum, notamment sur le nord et la partie est de l'arrondissement de Sedan, avec la compagnie de gendarmerie de la ville.Malgré un travail de porte-à-porte et de reconnaissance pour trouver des indices, les enquêteurs n'ont pas retrouvé le véhicule de couleur blanche de l'homme qui a enlevé la fillette jeudi soir dans son village de Sancy (Meurthe-et-Moselle), une fourgonnette de type Kangoo.
Sur le seuil de leur maison à Sancy (54), devant plusieurs médias, les parents de l'enfant ont fait part de leur soulagement (voir notre article).
Lors d'un point presse tenu vendredi en fin de journée, le procureur de Briey avait indiqué que la fillette ne connaissait pas son ravisseur. Les enquêteurs devaient établir avec l'enfant un portrait-robot de l'homme recherché.
"Les analyses scientifiques se poursuivent", a déclaré samedi le procureur, ajoutant que ces résultats ne sont pas attendus dans l'immédiat.