LMAB15 : notre premier vol en montgolfière / Our first flight in a balloon

Réaliser leur premier vol en montgolfières, c'est ce que nos membres de la team web Sarah et Thomas ont fait durant le record de la Grande Ligne. Ils vous racontent leur expérience.
/ Our team Web members Sarah and Thomas have flown for the first time during the Great Line. They tell us the trip.

Voler. Ça peut paraître dingue dis comme ça. Pourtant, des pilotes font ça tous les jours. Notre pilote est un anglais, Paul Dobson. Presque un nouveau puisqu'il a commencé en 2011. D'ailleurs il a dû nous penser inquiet lorsqu'on lui demande depuis quand il bénéficie du titre de pilote. De toute façon, rien ne pouvait nous faire renoncer à cette expérience que nombre de nos collègues nous recommandaient.

Loin de là, c'est plutôt de l'excitation. Un sentiment qui se mêle à ce que l'on ressent lorsque l'on se confronte à la nouveauté. Sarah elle, ne manque pas de "mitrailler" les préparatifs, le décollage, le vol. Comme lui incombe le travail de l'image, elle prend son rôle à coeur.

Pour nous, la nouveauté commence au Lorraine Mondial Air Ballons. Première fois au rassemblement, premier vol, premier briefing avec les pilotes, première montée dans une nacelle... La liste est longue. D'ailleurs la nacelle, on l'imaginait plus grande. En comptant trois passagers et quatre bouteilles de gaz, l'espace se restreint vite.

Si l'attente avant le décollage est longue (nous étions 433 équipages à décoller, ça prend du temps de tous nous installer sur la piste), l'expérience valait le coup. Passons l'étape du gonflage, où l'on comprend pourquoi certains pilotes aiment quand vient le moment de couper les brûleurs tant ceux-ci sont bruyants, pour nous intéresser à deux moments qui nous ont marqué : le décollage et le vol en basse altitude pour moi, le haute altitude pour Sarah.

Forcément, la première fois que l'osier quitte le sol, l'excitation est à son comble, c'en est presque affolant. Après un léger mouvement, nous regardons Paul qui se sent obligé de nous informer que nous ne touchons plus le sol. Tout va bien. Une légère élévation tranquille, avant de nous détacher de notre lest - la voiture de Paul - et de tirer sérieusement sur la manette des brûleurs pour dépasser d'une tête nos voisins. Une fois en altitude, au milieu du ciel et des couleurs, promis, on se sent petit.
Une fois loin de la base, Paul peut nous parler du vol, de ses impressions. Il en profite surtout pour satisfaire Sarah, qui entend prendre de la hauteur pour réaliser quelques clichés. Je lui demande si durant un vol, quelqu'un a déjà laissé tomber son précieux smartphone. Il me répond que non, "not yet" ("pas encore").

Là-haut, la vue est imprenable. On repère quelques pilotes avec des modèles originaux. Un Obélix volant, un manoir, un chariot élévateur, une abeille ou encore un poisson. Les pilotes aiment se démarquer. Plus tard, Paul nous confiera que les photos l'ont convaincu de prendre plus souvent de l'altitude.
Le facétieux pilote en profite pour nous montrer ses talents. Après un vol au ras des champs, le voilà à la manoeuvre pour nous faire frôler la surface d'un petit étang. Un endroit entouré d'arbres et un peu restreint selon moi. Il m'assure que "cela va passer." Je lui fais confiance et quelques minutes plus tard, nous glissons entre les arbres jusqu'à approcher à environ 60 centimètres de la surface verdâtre de la mare, avant de retrouver le bleu infini.

Le rêve se termine. Sur le chemin du retour, nous demandons à Paul, passé conducteur, s'il sait où nous sommes afin de retrouver le plus simplement la base. Il répond en riant : "No, I just flew here" ("bien sûr que non, je débarque à peine"). Sacré Paul. Ayant sympathisé avec lui et sa femme Heaven, qui pilotait le "Tibet Balloon" juste à côté, il nous propose de nous faire voler une nouvelle fois. "Of course !".

Translation :

/ Fly. What a crazy thing. However, pilots do it everyday. Our pilot is an englishman, Paul Dobson. According to him, almost a neophyte : he has started piloting in 2011. Maybe he thought us worried when we asked about his flying experience. Nothing could make us stop.

/ It's exciting. It mixes with what you feel when you discover something new. By my side, Sarah takes photos of everything. That's her job.

/ Thanks to Lorraine Mondial Air Ballons, we live plenty of new experiences. First time at Chambley, first flight, first meeting, first jump in a basket. By the way, we thought it would be larger, the basket. Three passengers and four gas cylinders, there is little space left.


/ If the wait walong before the takeoff, (we were 433 balloons to fly) it takes time to set all the equipment. But it was worth waiting for. Let's forget the inflation, we do understand now why pilots like to cut off the burners and find a peaceful and quiet place in the sky, to focus on some important moments ot us : the takeoff and low altitude flight for me, the high altitude flight for Sarah.

/ The first time the osier leaves the ground, excitation is at its maximum, that's impressive. After a small shock, we look at Paul, who feels obliged to tell us we have left the ground. Everything is fine. We release our security link with Paul's car and seriously pull the burners to go above the others balloons. Once we are at a high altitude, in the middle of the sky, with all these colors, I promise, you feel small.

/ Once we are far from the air base, Paul can talk about the flight, his impressions. He even takes us higher so Sarah can photograph the Great Line from above. I ask Paul if someone ever let something fell from the basket, like a smartphone for example. He answers "not yet".

/ Up there, the view is wonderful. We spot some originals balloons. A flying Obélix, a mansion, a lift truck, a bee or a fish. Pilots like to distinguish themselves. Later, Paul will confess our photos make him wants to fly high mort often.

/ As a facetious pilot, he shows us his skill. After a flight near some trees, he manoeuvres to make us come really close to a small lake. The place seems tight to me. Paul says it will be fine. I trust him and, we slides till being at two feet of the greenish surface of the water, before coming back to the infinite blue.

/ The dream finally ends. On our way back, we ask Paul, know driving the car, if he knows where we are, to make sure we take the shortest road to the air base. Smiling, he answers : "No, I just flew here. Quite Paul. After a talk with his wife Heaven, who pilots the "Tibet Balloon", he proposes to make us fly again. We said yes !

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