Depuis son apparition, tout le monde se pose la même question : ai-je le coronavirus ? Le manque de tests ne permet pas les dépistages du Covid-19. Mais une start-up a présenté vendredi 17 avril une application. Un téléphone mobile permet de faire un test et avoir une réponse.
C'est une application qui pourrait être la solution pour sortir de l'épidémie, xRcovid. Sur des bandelettes, pas encore disponibles en pharmacie, on dépose une goutte de sang. La caméra de votre smartphone la scanne automatiquement.
Un algorithme lit les données à la place du personnel médical et affiche le résultat. L'objectif est de permettre un déconfinement massif et en sécurité.
Relever le défi du #deconfinement :
— xRapid Group (@XrapidG) April 16, 2020
xRapid Group met gratuitement à disposition #xRcovid,
son IA d’analyse des tests sérologiques #Covid19 #COVID19france
Plus d'informations : https://t.co/RsElJxXXZf pic.twitter.com/zKj9o1Thq6
"Je ne sais pas encore comment on va sortir de ce confinement. Peut-être que l'état va nous demander de tous nous tester. On va donner un score. Et si vous avez 99% d'être négatif, alors vous sortez de chez vous !", explique le professeur David Mendels, co-fondateur de la société xRapid.
La société est située à Aix-en-Provence. Elle travaille avec l'hôpital Nord de Marseille et celui de la Pitié- Salpetrière à Paris. C'est la première application d'interprétation de tests sanguins dans le monde. L'équipe a identifié entre 50 et 100 producteurs de ces tests rapides, type bandelette. Le but est de pouvoir, via l'intelligence artificielle les lire tous.
"On est prêt à dire qu'on a des protocoles pour mettre en place cette intelligence artificielle et en 24 heures on est capable de la qualifier et de la valider", explique Jean Viry-Babel, fondateur de xRapid.
Le but de ce dispositif, qui doit être lancé pour accompagner la sortie du confinement, est de "prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif, afin qu’elles se fassent tester elles-mêmes, et si besoin qu’elles soient prises en charge très tôt, ou bien qu’elles se confinent", dit Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique, dans un entretien au journal le Monde.
Mais pour être légal en France, ce projet de dépistage et de géolocalisation doit être validé par le parlement.
Cette application sera gratuite. Depuis sa présentation, vendredi 17 avril 2020, plusieurs pays se sont déclarés très intéressés comme la Grande Bretagne où les États-Unis.