Afin d’augmenter le nombre de dépistage dans le Grand-Est, le laboratoire vétérinaire et alimentaire de Meurthe-et-Moselle situé à Malzéville va venir en renfort du CHRU de Nancy à partir du lundi 20 mars.

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"C’est une première pour nous".
Sabine Pelzer, la directrice du laboratoire vétérinaire et alimentaire de Meurthe-et-Moselle ne cache pas son enthousiasme, ni sa fierté. Depuis le décret du 6 avril, demandant à son établissement de venir en renfort dans le dépistage du Covid-19, elle n’a pas compté ses heures : l’établissement a travaillé dur pendant quinze jours afin de pouvoir répondre au cahier des charges de l’hôpital public. "On sait faire, parce que nos techniciens travaillent déjà sur le dépistage de virus, notamment en ce moment sur celui de la maladie des muqueuses chez les bovins, mais il a fallu longuement échanger avec notre tutelle, et avec l’hôpital" explique la scientifique.

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D’ordinaire, le laboratoire vétérinaire et alimentaire départemental travaille en amont et en aval de la filière alimentaire, soit pour prévenir les maladies, soit pour s’assurer du respect des normes alimentaires. Cette fois, l’établissement, composé de 17 salariés, devra respecter le protocole strict lié à l’étude des écouvillons contenant possiblement du Covid-19. "Nous avons l’équipement, et le savoir-faire, il nous a fallu faire valider le protocole par le laboratoire du CHRU, qui reste notre donneur d’ordre, nous ne sommes finalement que des sous-traitants" complète Sabine Pelzer.
Après avoir réduit son activité depuis le confinement à trois jours de travail par semaine, les équipes de biologie du laboratoire vont désormais travailler à plein temps afin de pouvoir analyser idéalement 250 échantillons par jour, qui s’ajouteront au millier que traite déjà le CHRU : "c’est un apport modeste, mais nous aussi nous serons désormais en première ligne pour combattre la maladie".
 
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