Face à la 5ème vague de Covid-19, le plan blanc a été déclenché à l'hôpital Saint-Charles de Toul (Meurthe-et-Moselle). Il s’agit d’anticiper une éventuelle arrivée massive de patients, avec l'apparition du variant Omicron. Mercredi 8 décembre 2021, une mobilisation a été organisée pour défendre "l’accès aux soins de toutes et tous".
Avec une incidence supérieure à 400 pour 100.000 habitants en Meurthe-et-Moselle, la dynamique épidémique impacte désormais de façon significative les organisations hospitalières. Ainsi, mardi 7 décembre 2021, l’hôpital Saint-Charles de Toul a déclenché le plan blanc.
Une motion sera adressée à Monsieur le Préfet et à l’ARS. Le plan blanc reste la principale cause de la baisse des effectifs et de la suppression des lits.
Luc Ferretti, responsable du comité de défense de l'hôpital de Toul
Inquiet, le comité de défense de l'hôpital de Toul a organisé un rassemblement mercredi 8 décembre à 10h 30 pour défendre "l’hôpital public garant de l’accès aux soins de toutes et tous". Au total une quarantaine de personnes, des élus, le comité de défense de l'hôpital, des aides-soignantes et des infirmières se sont retrouvées devant la sous-préfecture. "On était là pour défendre l'hôpital public. Il s'agit également de dénoncer la politique du gouvernement", explique Luc Ferretti, responsable du comité de défense de l'hôpital de Toul. Et il ajoute : "Le plan blanc reste la principale cause de la baisse des effectifs et de la suppression des lits. Des difficultés qui existait avant le Covid."
Dans un communiqué, les organisateurs précisent qu'à "cette occasion, une motion sera adressé à Monsieur le Préfet et à l’ARS pour leur signifier les difficultés que rencontre notre hôpital de Toul, mais aussi tout notre soutien aux personnels et notre attachement à notre hôpital de proximité".
Luc Ferretti précise que l'association a rendez-vous le mardi 4 janvier 2022 avec le sous-préfet de Toul.
La mise en œuvre du plan blanc a pour objectif de permettre d’accroître les capacités actuelles de prise en charge pour les malades du Covid-19. Cela permet également d’adapter les ressources humaines nécessaires au service.
La maternité de l’hôpital restera opérationnelle. Lundi le CHRU de Nancy, ainsi que les hôpitaux de Strasbourg, de Colmar et Mulhouse, dans la région Grand Est, ont déjà déclenché leur plan blanc.