Lunéville: deux enquêtes ouvertes après le décès d'une patiente

Tout comme l'Agence régionale de santé, la justice a ouvert une enquête après le décès de Maryse Rabah-Otmani, 56 ans, alors qu'elle était conduite en voiture à l'hôpital de Lunéville le 17 mars. Le procureur a précisé ce vendredi 10 mai qu'il était trop tôt pour évoquer un homicide involontaire.

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Il n'est pas question pour le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Nancy, de mettre en cause qui que ce soit dans ce dossier pour l'instant. Il l'a indiqué ce vendredi 10 mai 2019 en réponse à nos  questions :

Nous avons ouvert une procédure d'enquête pour recherche des causes de la mort, et non pour homicide involontaire.
- François Pérain, procureur 

"Nous n'avons pas reçu le rapport de l'institut médico-légal (IML) de Strasbourg", explique le procureur, "et je ne sais pas dans quel délai il nous sera adressé. Ce n'est qu'une fois le rapport d'expertise médicale déposé -qui n'est pas le rapport d'autopsie-, que nous pourrons au regard des conclusions ouvrir éventuellement une procédure du chef d'homicide involontaire."

L'enquête n'en est donc qu'à son début. Comme c'est le plus souvent le cas dans ce type de dossier où les experts devront être sollicités, elle va prendre du temps. Il faudra donc beaucoup de patience à la famille de Maryse Rabah-Otmani pour connaître les raisons exactes du décès de cette femme de 56 ans, mère deux enfants.

La famille s'interroge

Opérée trois jours avant sa mort, le jeudi 14 mars, pour une ablation de la vésicule biliaire, la patiente est sortie de la clinique Jeanne-d’Arc de Lunéville dans la journée. Dans les jours qui ont suivi elle a ressenti des douleurs qui se sont fait plus présentes à mesure que les heures passaient. Sa famille a fini par appeler le 15 mais l'envoi d'un médecin et d'un véhicule d'intervention n'est pas jugé nécessaire.

Il est demandé à la famille d'amener la patiente aux urgences de l'hôpital de Lunéville. Le trajet est de 30 minutes entre le domicile de Barbas et Lunéville, mais a mi-chemin, la patiente fait un malaise. Malgré une prise en charge immédiate à son arrivée, elle ne peut être ranimée.

Aujourd'hui la famille s'interroge sur le choix de l'intervention proposé par le SAMU. Interrogé ce vendredi matin par téléphone, le service indique que "la procédure a été respectée" et ne fera pas plus de commentaires. Selon les explications qui nous ont été fournies, "un interrogatoire médical a été fait et au vu des éléments donnés, le médecin a fait cette proposition (de transport par voiture par la famille, NDLR) qui a été acceptée par la patiente".
 

De son côté, l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est a également ouvert une enquête, médico-administrative, "afin de préciser les circonstances et les causes de ce décès".


 
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