Après la mort de Nahel, 17 ans, tué par le tir d'un policier mardi à Nanterre, un jeune homme a été présenté devant le parquet ce samedi après-midi. Dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il écope de huit mois d’emprisonnement dont quatre assortis d’un sursis.
À la suite des dégradations survenues à Nancy dans la nuit de vendredi 30 juin à samedi 1er juillet, le procureur de la République, dans un communiqué, indique qu’un jeune homme a été présenté devant le parquet cet après-midi. "Sans antécédent judiciaire particulier, auteur de tirs de mortiers à destination immédiate d’un véhicule de police avec des policiers à l’intérieur."
Le communiqué ajoute : "dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il lui a été proposé, en présence de son avocat, une peine principale de 8 mois d’emprisonnement dont 4 mois assortis d’un sursis. Et à titre de peines complémentaires une interdiction de porter une arme pendant trois ans et une interdiction de séjour de la Métropole du Grand Nancy durant un mois. Ces peines ont été acceptées et validées par le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Nancy" en fin de journée. La partie ferme de la peine d’emprisonnement prononcée est aménageable."
Demain, dimanche 2 juillet, six autres gardés à vue devraient être déférés au parquet. Au total, 13 personnes ont été placées en garde à vue dans la nuit de vendredi à samedi à Nancy.