Pour les « Noces de Figaro » de Mozart, qui sera produit du 31 janvier au 9 février prochain à Nancy, le célèbre couturier Christian Lacroix est venu jeudi et vendredi à l’atelier de couture de l’opéra où sont fabriqués les costumes du chœur et des figurants.
Retour vers le XVIIIème siècle de Mozart ! L'atelier de couture de l'opéra de Nancy a accueilli une dizaine de costumières en renfort pour confectionner la cinquantaine de costumes du choeur et des figurants des "Noces de Figaro" qui sera donné du 31 janvier au 9 février 2020 à Nancy.
La commande est sous la double tutelle du célèbre couturier Christian Lacroix et du cinéaste James Gray qui réalise sa première mise en scène d'opéra (peu de temps après la sortie en France de son film à gros budget Ad Astra).
Le couturier Christian Lacroix en plein travail avec l’atelier couture de l’Opéra national de Lorraine pour la réalisation des costumes des Noces de Figaro de Mozart du 31 janvier au 9 février 2020 sur notre scène, mise en scène du réalisateur #jamesgray #christianlacroix #opera pic.twitter.com/o0nJf2OnY3
— Opéra Nancy (@Opera_Nancy) October 25, 2019
Somptueux, merveilleux, sophistiqués doivent être les costumes de l'aristocratie pour "un 18ème authentique, dans le moindre détail". Car ils doivent incarner le repoussoir du peuple dans ce siècle qui précède la révolution. "Cette beauté et cette sophistication doit faire peur et doit être une horreur pour le peuple qui amènera la révolution" rapporte Christian Lacroix.
Le couturier, qui supervise la conception de ces 50 costumes modulables pour les différents opéras qui produiront la représentation, est détaché des défilés depuis plus de dix ans. "Il y a un supplément d’âme dans le spectacle, on habille pas seulement une dame qui a les moyens, on habille un rêve". Il a néanmoins fait un retour discret sur les podiums fin septembre.
Ces nouvelles "Noces de Figaro" seront jouées une première fois au théatre des Champs-Élysées du 26 novembre au 8 décembre, puis à Los Angeles en juin après Nancy et enfin à Lausanne et à Luxembourg la saison prochaine.Il y a un supplément d’âme dans le spectacle, on habille pas seulement une dame qui a les moyens, on habille un rêve