La fin des tests gratuits est devenue un ultimatum pour tous les non-vaccinés. A partir du vendredi 15 octobre, il faudra débourser entre 5,20 euros pour un autotest et 44 euros pour un test PCR.
En Lorraine, l'épidémie de Covid-19 est retombée au creux de la vague. Cependant, les contraintes sanitaires vont se durcir à partir du vendredi 15 octobre 2021.
Ainsi, pour les derniers récalcitrants à la vaccination, les tests gratuits pour tous vont devenir payants. Les non-vaccinés devront débourser entre 22 et 44 euros pour chaque dépistage leur permettant d'obtenir un pass sanitaire. Avec l'obligation de présenter un schéma complet pour tous les professionnels du soin.
Qui doit payer ? Combien ça coûte ? Qui est remboursé ?
A partir de vendredi, il faudra débourser 5,20 euros pour un autotest. 25 euros pour un test antigénique en pharmacie en semaine et 30 euros les dimanches.
En laboratoire, le test antigénique sera facturé 22 euros et 44 euros pour un PCR.
Jean-Marcel Paulus, biologiste chez Atout-Bio était l'invité du journal de France 3 Lorraine, vendredi 15 octobre. Il précise : "On a la liste des personnes qui pourront bénéficier de remboursement par la sécurité sociale. Les mineurs de moins de 18 ans bien sûr et ceux qui ont une prescription médicale".
Pour ceux qui ont complété leur schéma vaccinal, les patients munis d'une ordonnance et les mineurs, les tests restent toujours gratuits.
Et il ajoute : "le Covid n’a toujours pas disparu, donc il y aura toujours des personnes asymptomatiques qu’il faudra aussi essayer de dépister bien évidemment. De même pour tous les bilans préopératoires et bien sûr pour les femmes enceintes".
#CORONAVIRUS #COVID19 | 2 types de tests permettent de détecter la présence du virus ou d’anticorps dans l'organisme.
— Gouvernement (@gouvernementFR) May 10, 2020
➡️ les tests diagnostiques virologiques, pour détecter les malades, les isoler et casser les chaînes de contamination
➡️ les tests sérologiques
Explications. pic.twitter.com/SBpJgmq3VL
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a rappelé sur Franceinfo "que les tests de confort des personnes vaccinées, s’ils doivent voyager par exemple, sont toujours pris en charge".
La quatrième vague est passée. Le taux d'incidence national est redescendu sous le seuil d'alerte (50 cas pour 100.000 habitants par semaine).