La gratuité des tests de dépistage COVID-19 que l'on dit "de confort" prend fin dès ce vendredi 15 octobre 2021. Mais dans certaines situations ils seront tout de même pris en charge par l'Assurance Maladie. On vous explique à quelles conditions.
C'est la fin du "tester, alerter, protéger". Les tests PCR et antigéniques ne sont plus remboursés par l'Assurance Maladie à partir de ce vendredi 15 octobre 2021. Ce changement intervient alors que 7,5 millions de Français ne sont pas encore vaccinés.
De 22 à 45 euros
Ainsi, un test PCR vous coûtera désormais 44 euros (tarif unique). Pour les tests antigéniques, le prix peux varier en fonction du lieu et du professionnel qui le pratique : à partir de 22 euros dans un laboratoire de biologie médicale et jusqu'à 45 euros si c'est chez un médecin (en comptant le coût de la consultation). En pharmacie, 25 euros si c'est en semaine et 30 euros le week-end.
Les autotests à 5,20 euros ne seront plus gratuits quand ils sont réalisés devant le pharmacien. Mais ils ne permettent pas d'obtenir un pass sanitaire.
Qui peut faire exception ?
"La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner", avait déclaré le Premier ministre Jean Castex, Premier ministre le 26 septembre 2021. Dans certains cas, les tests seront toujours remboursés. Les voici :
- les personnes ayant un schéma vaccinal complet (ou une contre-indication à la vaccination) ;
- les cas contacts
- les mineurs
- les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif (ARS, établissements scolaires…) ;
- les personnes symptomatiques sur prescription médicale ;
- les personnes ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.
Pour continuer à bénéficier de la prise en charge d’un test par l’Assurance maladie, ces personnes devront présenter un justificatif :
- un certificat de vaccination, de contre-indication vaccinale ou de rétablissement, sous forme de « QR code » (papier ou numérique) ;
- une pièce d’identité pour les mineurs ;
- un justificatif de contact à risque (mail ou SMS) envoyé par l’Assurance maladie pour une prise en charge au 1er et au 7e jour ;
- une prescription médicale valable 48 heures et non renouvelable.
Avec 3,5 à 4 millions de tests réalisés chaque jour, la France faisait partie des pays d'Europe où l'on testait le plus.
Une situation adaptée dans les outre-mer
Dans les outre-mer, l’application de la fin de la gratuité des tests y sera adaptée. En Guyane, Martinique, Guadeloupe, alors que la crise sanitaire persiste, la fin de la gratuité des tests prendra effet à la date de fin de l’État d’urgence sanitaire. A Mayotte, pas de date compte tenu de la fragilité du système de dépistage local. A la Réunion la fin de la gratuité des tests prendre fin à partir du 15 octobre, avec un tarif semaine de 27,16 € et de 32,16 € le dimanche.