Nancy : plus de peur que de mal à l'Institut Jean Lamour

Un incident s'est produit peu après 18 heures dans un des laboratoires de l'Institut Jean-Lamour. Pas de victime, ni de dégâts mais toutes les précautions ont été prises... Et pour cause : de l'acide picrique était en cause

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Il était un peu plus de 18 heures lorsqu'une erreur de manipulation entraine la chute d'un flacon d'acide chlorydrique, mélangé à de l'acide nitrique.
Gênant, car des vapeurs toxiques peuvent se dégager...mais rien de dramatique, à première vue.
L'établissement, laboratoire de renommée, résultat d'une association entre l'Université de Lorraine et le CNRS, décide de faire évacuer les 40 personnes présentes, et fait aussi appel aux sapeur pompiers.
Une unité "risques chimiques" se rend alors très rapidement sur place pour constater l'étendue des dégats et tenter d'y remédier.
L'équipe, en habits de protection contre les risques chimiques, se rend alors compte d'un problème : la présence d'un autre acide, plus sensible que les deux premiers : l'acide picrique...


Et là, les choses sont différentes : l'acide picrique pourrait être dangereux s'il s'était retrouvé impacté par l'incident : il pourrait alors cristalliser, être explosif, et nécessiter une intervention d'une toute autre nature.
En l'espèce, il ne semble pas que le flacon d'acide picrique ait été touché... Le risque est quasiment écarté, mais la procédure est claire : seuls les démineurs sont habilités à intervenir en pareille circonstance. Une équipe de la sécurité civile a donc été appelée sur place.


Ce sont donc les démineurs qui se chargent de la validation pour confirmer qu'il n'y a aucun danger avec l'acide picrique...ou des actions à mener pour éradiquer le problème.
Ensuite seulement, l'équipe "risque chimiques" des sapeur pompiers vont pouvoir s'occuper des conséquences de la chute du flacon d'acide chrlorydrique mélangé à de l'acide nitrique.

"Ces produits chimiques sont utilisés pour aider les chercheurs à évaluer les structures métallographiques" nous explique le directeur de l'Institut Jean-Lamour.
Les équipes ont donc une grande habitude de la présence et de l'utilisation de ces acides dans leurs activités.
L'incident mineur réglé, tout pourra revenir très vite à la normale.


 

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