Les sapeurs pompiers des casernes de Meurthe-et-Moselle sont en grève depuis plusieurs semaines. Ce mardi 3 septembre, à quelques heures d'une réunion avec la direction, ils réclament plus de moyens humains.
Comme une partie de leurs collègues en France, les pompiers de Meurthe-et-Moselle sont en grève depuis plusieurs semaines.
Ils protestent, entre autres, contre un manque de moyens et une hausse de leur charge de travail. Ils réclament également une revalorisation de leur salaire.
Ce mardi 3 septembre 2019, les sept syndicats qui se retrouvent en intersyndicale sur les mêmes revendications - retraite, métier à risque, moyens, effectifs - restent toujours très mobilisés.Nous sommes en permanence en effectif réduit.
- Patrick Jacquot, syndicat autonome
Le week-end dernier dans le département, les premières banderoles et inscriptions sont apparues sur les véhicules et les murs des casernes.
" Aujourd'hui le manque de pompiers est un gros problème", explique Patrick Jacquot. "Il y a vingt ans nous faisions 20.000 interventions par an. Maintenant, en 2018, c'est 50.000. Avec le même effectif".
Car de plus en plus souvent les pompiers interviennent pour aider le SAMU qui lui aussi manque de moyens.
Et Patrick Jacquot ajoute que "les délais de départs sont de plus en plus long, car nous sommes obligés d'attendre les pompiers volontaires".
Une réunion avec l'intersyndicale et la direction du SDIS 54 est prévue mardi 3 septembre à 17h30.?? Climat social tendu : les #pompiers prolongent leur #greve de deux mois, jusqu'à fin octobre. Leurs revendications ? Lutter contre la "sursollicitation", la revalorisation de la prime de feu (28% du salaire contre 19%) et la colère face aux agressions. https://t.co/sE4BnYeqb6
— La Plume Libre (@LPLdirect) 29 août 2019
Pour l'instant, les secours aux personnes restent pris en charge car les pompiers sont obligés d’assurer un service minimum. Mais si le mouvement se durcit, nul ne connaît aujourd'hui les conséquences qui pourraient en découler. Les effectifs restant pour l'instant suffisants, le préfet n'a pas effectué de réquisition.
En France, le mouvement de grève des sapeurs-pompiers a débuté le 26 juin."Les violences contre les #policiers et les #pompiers en très forte augmentation". @Le_Figaro
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) 27 août 2019
Celles et ceux qui protègent jour après jour notre #République devraient être respectés unanimement et ne pas subir ces violences et injures quotidiennes. https://t.co/CH7lCrxoWl