L'inscription -Simone Veil, avorteuse juive- a été découverte jeudi 14 mars dans la matinée dans une niche servant d'abribus à quelques mètres de la présidence de l'université de Lorraine, cours Léopold. Elle a rapidement été effacée par les services de la métropole. Une enquête a été ouverte.
"Simone Veil, avorteuse juive," voilà l'inscription découverte ce jeudi 14 mars en fin de matinée à quelques mètres de la présidence de l'université de Lorraine, cours Léopold. Selon nos confrères de L'Est Républicain qui révèlent l'information dans leur édition en ligne, ce tag antisémite et anti-avortement a été tracé au feutre dans une niche servant d'abribus.
Prévenus, les services de police ont immédiatement ouvert une enquête tandis que la justice était alertée. Le service chargé du nettoyage des tags au sein de la métropole est ensuite entrée en action en fin de matinée, une fois les relevés d'usage réalisés afin d'effacer cette inscription.
"Pas le reflet de Nancy"
Laurent Hénart, le maire (MR) de Nancy a immédiatement réagi pour dénoncer cette inscription: "j'ai appris avec tristesse et indignation l'existence de ce tag antisémite. Je souhaite que le ou les auteurs soient sévèrement punis."De son côté, André Rossinot, le président de la métropole du Grand Nancy exprime sa "tristesse" et sa "consternation" dans un communiqué diffusé en fin d'après-midi. "Dans notre métropole humaniste et partout en France, nous ne devons jamais céder à la banalisation de tels actes".Je condamne fermement ce geste qui n'est en aucun cas le reflet de Nancy.
- Laurent Hénart, maire de Nancy -