Dixième journée d'action, à l'appel des syndicats, en Lorraine. De retour dans la rue, les syndicats réclament une médiation. Mardi 28 mars, la mobilisation s’annonce moins importante que la semaine dernière. Au total, neuf personnes ont été interpellées.
Les opposants à la réforme des retraites manifestent à nouveau partout en Lorraine mardi 28 mars 2023, pour une dixième journée d'action. Après les heurts lors des dernières manifestations à Nancy (Meurthe-et-Moselle), la semaine dernière, aujourd'hui la mobilisation semble marquer le pas. A Nancy, selon la police, environ 6000 personnes sont mobilisées.
Plusieurs coupures de courant volontaires ont été constatées dans le centre-ville de Nancy. Tout est rentré dans l'ordre. La place Stanislas a été évacuée vers 18 heures. Au total, neuf personnes ont été interpellées.
En fin d'après-midi, devant l’entrée de la mairie, la police a eu recours à une première cartouche de gaz lacrymogène.
Vers 16 heures les manifestants arrivent place de la Comédie à Metz (Moselle). Au même moment, le cortège officiel arrive place Stanislas à Nancy. Cependant, la tension monte à hauteur du carrefour entre les rues Saint-Georges et des Dominicains.
Dans la Meuse l'intersyndicale appelle celles et ceux qui le souhaitent à participer à la manifestation à Bar-le-Duc à partir de 17h.
La colère monte
Ici comme ailleurs, l'usage du 49.3 pour faire adopter le projet de loi n'a pas été acceptée. L'opposition à la réforme reste très vive.
Le cortège est parti de la place Carrière à Nancy. Il fera un tour par le viaduc Kennedy et le pont des Fusillés avant de revenir vers la place Stanislas.
Ce matin ils étaient 400 à Verdun, 250 à Toul et 70 à Pont-à-Mousson.
A Epinal (Vosges), ils étaient 3000 manifestants selon la police. Jeudi 23 ils étaient trois fois plus, c'est-à-dire 9000.
La situation reste pour l'heure dans l'impasse, en attendant la décision du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer sur le projet de loi d'ici trois semaines.
Pour "trouver une voie de sortie" à la crise sociale, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a appelé à mettre en place une médiation sans attendre la décision du Conseil constitutionnel.