Salon de l'agriculture : questions à Franck Leroy, le président de la première région agricole de France

La 60ᵉ édition du Salon international de l’agriculture se tient à Paris sur fond de tension et de colère du monde agricole. Franck Leroy, le président de la région Grand Est a rendu visite le 26 février, aux producteurs et aux éleveurs de Lorraine, de Champagne-Ardenne et d'Alsace.

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Le Grand Est, première région agricole de France, dispose de 1000 m² sur le salon de l’agriculture qui se tient à Paris du 23 février au 4 mars 2024. Le lundi 26 février, Franck Leroy, président du conseil régional, a rendu visite aux producteurs et éleveurs en pleine crise agricole.

Comment pouvez-vous aider les agriculteurs ?

Il faut intensifier la quantité de production locale, que l’on achète pour la restauration collective de nos lycées. Là, il y a un obstacle. Paradoxalement, on gère les lycées : on achète l’énergie, on achète l’eau, mais on n'achète pas l’alimentation. Nous les présidents de régions, on demande à l’État de nous laisser acheter l’alimentation. On achètera beaucoup plus en proximité directe. C’est difficile, car on n’a pas la main sur l'achat de l'alimentation dans les lycées.

Que peut faire l’Europe ?

On n’a jamais eu autant de dossiers de financement européen qu’en ce moment. On est à 3.200 dossiers. Habituellement, on est à 1500. Il y a une très grosse attente à l’égard de l’Europe. L’Europe est souvent réduite à de la complexité administrative. Cette complexité, on fait en sorte de la faciliter. Les financements européens sont essentiels pour notre agriculture. Si demain, on a plus de financement européen, ce sont des pans entiers de notre agriculture qui tombent.

Comment aller vers des circuits courts en agriculture ? 

Nous avons un rôle à jouer. Le développement des filières courtes est essentiel. On rêve tous de prendre un petit-déjeuner le matin et un repas le midi avec les produits du terroir. On a vécu au moment de la covid, cette aspiration à plus de convivialité. À nous de faire en sorte qu’on aille vers le bio, les produits en circuit court. C’est bon pour la santé, c’est bon pour l’économie et c’est bon pour les agriculteurs.

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