Trente ans pour les meurtriers de Roger Tarall à Montigny-lès-Metz

Les trois hommes avaient torturé un octogénaire pour lui soutirer ses économies. En avril 2012,  Roger Tarall, 89 ans, avait été laissé ligoté et bâillonné dans son appartement de Montigny, où il était mort par asphyxie. En appel à Nancy, deux des trois accusés ont vu leur peine alourdie. 

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Lundi matin, l'avocat général avait requis la perpétuité contre les deux principaux acteurs de ce drame. Y compris contre Michaël Chiolo, celui qui avait, l'an dernier, cru bon de faire appel, jugeant "trop lourde" la peine infligée par la cour d'assises de la Moselle (28 ans pour lui et Jordan Setzefand).

La cour d'assises de Nancy n'est pas allée jusqu'à la peine maximale lundi 14 décembre 2015. Mais elle a alourdi la sanction prononcée en premier instance, en condamnant les deux hommes à trente ans de réclusions, assortis d'une période de sûreté de 20 ans. Le troisième larron, Franck Stanislawski, écope de la même peine qu'à Metz : 18 ans.

Les avocats de la défense ont tenté de persuader le jury que le trio n'avait pas voulu la mort de la victime. Un "cambriolage qui a mal tourné". Reste qu'ils sont partis en abandonnant le vieil homme vivant, mais étroitement bâillonné. On ne sait combien de temps a duré son agonie. Quand son fils le trouve, le lendemain matin, il est trop tard.

Pour tout butin, les malfrats sont partis avec les médailles de l'ancien résistant. Ils les ont revendues à Paris et se sont payé une bouteille de whisky. Après avoir trinqué ensemble, deux d'entre eux sont partis en Gironde commettre d'autres méfaits... c'est là-bas qu'ils sont "tombés". 
Un comportement qui n'a pas incité le jury à la clémence.

Les trois hommes avaient torturé un octogénaire pour lui soutirer ses économies. En avril 2012, Roger Tarall, 89 ans, avait été laissé ligoté et bâillonné dans son appartement de Montigny, où il était mort par asphyxie. En appel à Nancy, deux des trois accusés ont vu leur peine alourdie. ©France 3 Lorraine

 

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