Des rues désertes. Quasiment aucune voiture. Quelques joggers. Nancy avait des allures de ville fantôme ce mardi 17 mars, premier jour de confinement. La ville semble sereine mais seulement en apparence. Convaincus par les annonces du gouvernement, les Nancéiens sont cloîtrés chez eux.
Quelques notes de piano qui s'échappent d'un appartement. Ailleurs, de la musique hip-hop... Pas de doute, ce mardi 17 mars 2020, en ce jour ensoleillé et d'une grande douceur, les Nancéiens appliquent à la lettre les consignes du gouvernement. Depuis la mi-journée, ils ont regagné leur domicile, limitant leur déplacement au strict nécessaire comme aller chez le médecin, faire ses courses, se rendre au travail et faire un peu de sport mais non collectivement. Comme exigé par le gouvernement.
Pas d'embouteillage, pas de pollution, pas de bruits... Il y a bien quelques irréductibles dans le quartier de la gare qui font comme si de rien n'était... Mais Nancy ressemble bien à une ville fantôme. Une ville qui tourne au ralenti. Des scènes assez étonnantes mais auxquelles il va falloir s'habituer, au moins pour les quinze prochains jours.