Le CE tenu en ce début de semaine dans l'entreprise meusienne placée sous redressement judiciaire n'a pas permis de trouver un accord concernant le montant des indemnités de licenciement qui seront proposées aux salariés acceptant le départ volontaire
L'enjeu était important.Au cours de ce CE au début de cette semaine, la direction devait évoquer plusieurs points avec les élus concernant les conséquences du plan social décidé à la suite de la mise en redressement judiciaire de l'entreprise.
Ce redressement judiciaire, en date du 27 février dernier, nécessitait que des mesures soient prises pour permettre la pérennité de l'activité.
Initialement, était prévue la suppression de 70 postes, avec mise en place d'un dispositif de départ volontaire.
Lors du CE, il a été précisé que ce chiffre de 70 allait être ramené à 68.
A ce jour, une vingtaine de personnes s'est manifestée pour faire valoir son acceptation du départ volontaire. Les salariés ont jusqu'au 22 mai pour se porter volontaires.
Dernièrement, la venue de la CARSAT pourrait motiver d'autres salariés pour être intéressés par ce départ volontaire.
Reste à savoir un point important : quelles seront exactement les conditions de départ ?
Sur cette question, les personnes autour de la table n'ont pu réussir à se mettre d'accord.
Pour les élus, il faut que l'effort concédé par la direction soit plus important.
Autre échéance : celle destinée aux candidats repreneurs !
Ces derniers ont jusqu'au 25 juin pour se faire connaître.
A ce jour, 7 personnes se sont manifestées (et ont signé un "engagement de confidentialité", préalables à l'obtention de renseignements sur l'entreprise).
Voyez ou revoyez notre dernier reportage à l'intérieur de l'usine...