À Bar-le-Duc (Meuse), Bergère de France a obtenu un sursis de six mois, jusqu'au 26 février 2016 pour poursuivre ses activités. Le président du tribunal de commerce a jugé la situation "pas trop mauvaise actuellement".
Après sa mise en redressement judiciaire pour six mois en février 2015, la société Bergère de France, basée à Bar-le-Duc (Meuse), obtient six mois supplémentaires pour poursuivre ses activités. Un sursis qui doit permettre aux dirigeants et aux salariés d'envisager l'avenir du site. Le président du tribunal de commerce de Meuse a jugé la situation "pas trop mauvaise actuellement" selon L'Est Républicain, d'où l'autorisation de continuer.
Deux repreneurs souhaitent se placer pour reprendre l'affaire : DMC, un fabricant de fil, qui envisage de conserver 120 salariés, contre 151 pour un ex-industriel franco-canadien. Les deux frères Petit, Jean-Louis, l'actuel dirigeant, et Daniel, évincé il y a plusieurs années mais actionnaire, souhaitent reprendre l'entreprise familiale chacun de leur côté. De nombreux salariés restent mécontents du duel familial qui oppose Jean-Louis et Daniel Petit. Si l'une de leurs propositions est retenue, il devrait y avoir à terme du changement au niveau des équipes de management.
Initialement, Bergère de France, "plombée" par plus de trois millions d'euros de dettes, devait se séparer d'au moins 68 employés et avait jusqu'à août 2015 pour relever la tête. Un plan de départ volontaire avait d'ailleurs été mis en place, avec une cinquantaine de candidats.