En Meuse, les pompiers volontaires (95 % de l'effectif) ont le sentiment de ne pas être entendus par leur hiérarchie. Le "dialogue" se fait actuellement... par voie de presse. Certains d'entre eux ont rallié un syndicat, qui existe déjà dans une quarantaine de départements.
Ils sont indispensables au bon fonctionnement des secours, en particulier dans les zones rurales. Les pompiers volontaires, c'est aussi un des derniers refuges du bénévolat à l'heure du chacun pour soi. Enfin, ils participent à la vie des territoires en animant bals, téléthon et autres réjouissances.
Mais les pompiers volontaires ont le vague à l'âme. Bien qu'ayant des représentants élus dans les instances départementales, ceux de la Meuse ont créé une section syndicale pour se faire entendre. Ils évoquent, sans plus de précision, des "soucis" qu'ils semblent avoir du mal à remonter à leurs chefs.
Les précision de nos journalistes en Meuse, avec :
Eric Prignot, président du Syndicat Départemental des Sapeurs Pompiers Volontaires (SDSPV) de la Meuse
Lieutenant-Colonel Denis Royer, directeur par intérim du SDIS de la Meuse
Mickaël Mourot, président de l'Union Départementale des Sapeurs Pompiers de la Meuse.