Elections départementales en Moselle : la gauche en mode mineur dans le nouveau Conseil départemental

Outre la confirmation d'une très forte abstention, le deuxième tour des élections départementales en Moselle a vu la droite accentuer encore son emprise sur le département. Quant à la gauche, elle passe de 14 à seulement 4 ou 5 conseillers départementaux qui risquent de se sentir bien seuls.

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En Moselle, le deuxième tour des élections départementales a confirmé les résultats du premier. Abstention record, échec du Rassemblement national à entrer dans l'hémicycle départemental, large victoire de la droite qui compte désormais 49 des 54 conseillers et pour finir une gauche qui sera très peu représentée dans la nouvelle instance départementale. En effet, seuls quatre ou cinq conseillers départementaux contre quatorze dans la précédente assemblée seront toujours de gauche et encore il s'en est fallu d'un cheveu que la sanction ne soit encore plus violente.

Car à Hayange, Luc Corradi et Nathalie Ambrosin-Chini ne l'ont emporté que de 61 voix contre le binôme du Rassemblement national composé de Mickael Lurguie et de Murielle Deiss. "C'est fait mais c'était ric-rac" confesse Luc Corradi et d'ajouter "c'est un grand soulagement pour nous et puis ça empêche le Rassemblement national d'entrer au département".

 

Un ilôt de gauche dans un océan de droite

Luc Corradi et Nathalie Ambrosin-Chini seront accompagnés au conseil départemental par Lionel Fournier et Danielle Calcari-Jean qui réalisent dans le canton de Rombas le meilleur score de la gauche dans le département avec un succès à hauteur de 61,74%, auxquels on serait tenter de rajouter la nouvelle conseillère départementale d'Algrange Alexandra Pinna.

Mais avec seulement quatre ou cinq élus sur 54 dans la nouvelle assemblée, le poids politique de la gauche sera évidemment bien moindre qu'auparavant: "C'est terrible, nous sommes en voie de disparition, ça va avec la droitisation de la société" se désole Luc Corradi. En théorie, il sera impossible à la gauche de former un groupe au département puisqu'il faut un minimum de 6 conseillers pour pouvoir le faire. Mais en tant que conseiller départemental expérimenté -il siège depuis 27 ans au conseil départemental de la Moselle- Luc Corradi espère bien que le futur président qui sera élu ces prochains jours permettra à son camp de constituer un groupe: "C'est important. Avec un groupe, on est structuré, davantage informé que si vous êtes des individus isolés. C'est un repère et nous serons force de propositions. On sera certes un petit groupe mais il faudra qu'on soit combatif. On ne laissera pas la droite s'endormir dans son cocon".  

Un département historiquement à droite

Historiquement à droite, le conseil départemental de la Moselle l'est plus que jamais après ce second tour de ce dimanche 27 juin. Prenez la situation à Metz où il y avait trois duels entre la gauche et la droite ce dimanche. A chaque fois, ce sont les candidats de la majorité départementale qui se sont imposés même si Patrick Thil et Doan Tran ont été élus de justesse lors de ce deuxième tour avec seulement 159 voix d'avance sur Patricia Sallusti et Frédéric Vitoux (UGE). Une droite qui va devoir se choisir un président. Stop ou encore à Patrick Weiten? Presque un problème de riches pour une gauche qui sort groggy de ces élections départementales en Moselle. 

 

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