C'est au tour de la ville de Tritteling-Redlar en Moselle d'accueillir une centrale photovoltaïque. Installée sur une ancienne décharge de 17 hectares, elle devrait produire l'équivalent en électricité des besoins de 7000 personnes, soit un tiers de la population du district de Faulquemont.
La nouvelle centrale est implantée sur le site d’une ancienne décharge située à Tritteling-Redlach (Moselle). La Française de l’Énergie a choisi le site d’une ancienne décharge (17ha) pour ses 7.2000 m2 de panneaux. En fonction depuis décembre 2022, elle permettra d’alimenter en électricité verte,16GWh/an, sur une durée de trente ans.
Ce qui équivaut à la consommation de 7.415 personnes, soit près de 30 % de la population de la communauté d’agglomération. "Aujourd’hui le photovoltaïque, c’est une énergie qui est plutôt bien acceptée. Alors si on choisit bien le site d’implantation, comme c’est le cas, cela ne pose aucun problème. Ainsi, lorsque vous expliquez à la population qu’à la place d’un centre d’enfouissement des ordures ou d’une déchetterie on installe une nouvelle centrale photovoltaïque, il n'y a pas de soucis".
On a tout de suite été séduit par la dimension écologique du projet. Ça s’inscrit parfaitement dans la politique en faveur des énergies renouvelables que mène le district urbain.
François Lavergne, Président du District Urbain de Faulquemont.
La réalisation de ce projet est portée par FalkenSun, filiale du groupe FDE. Le projet a fait l’objet d’un financement participatif de 2.5 M€, qui a permis d’associer au moins 889 particuliers au projet avec une obligation garantie à 4,75%.
Ainsi, avec une centrale sur une ancienne décharge, selon François Lavergne, Président du District Urbain de Faulquemont, on peut parler de reconversion réussie. "Oui c’est évidemment une reconversion réussie. C’est un site qui va retrouver une valorisation, après une période de repos du centre d’enfouissement et de la déchetterie. Cette centrale va permettre de produire l’équivalent d’un tiers de la consommation de la population du district".
Et il ajoute : "On a tout de suite été séduit par la dimension écologique du projet. Ça s’inscrit parfaitement dans la politique en faveur des énergies renouvelable que mène le district urbain dans la mesure où nous avons à la fois une centrale de méthanisation, des éoliennes et ce nouveau parc photovoltaïques".
Ne rêvons pas !
L’électricité produite est injectée en circuit court. Ce premier projet n’est qu’une étape car ici on travaille d’ores et déjà au doublement de la capacité installée sur une friche minière située sur la commune de Créhange en Moselle. "Mais ne rêvons pas ! Il faudra certainement beaucoup de temps, d’évolution des technologies pour n'avoir que des énergies renouvelables, mais je pense qu’il faut quand même s’orienter aujourd’hui vers des énergies à bas indice carbone", explique François Lavergne.
C’est un investissement de onze millions d’euros. L’électricité produite est injectée dans le réseau local Réséda en circuit court.
Cette centrale va permettre de produire l’équivalent d’un tiers de la consommation de la population du district.
François Lavergne.
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le solaire devrait représenter 2.350 GW de puissance potentielle dans le monde. En ce moment, la question du rendement du photovoltaïque concentre toutes les recherches.