Forbach: Catherine, enseignante et éleveuse d'alpagas

Catherine Fischer est professeure des écoles. En plus de son travail, elle élève une quinzaine d'alpagas à Hundling en Moselle. Ces camélidés de la famille des lamas, s'acclimatent très bien à nos latitudes. Nous l'avons rencontrée début mai juste avant la tonte.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'alpaga, c'est d'abord une bonne bouille, nous l'avons contasté par nous même en ce début mai 2019. L'animal, rustique, est docile, calme, curieux, polyvalent. Pour Catherine Fischer, qui en élève depuis 13 ans à Hundling (Moselle), il n'aurait que des qualités il serait même apaisant.

On retrouve une paix intérieure quand on le voit brouter.
- Catherine Fischer, éleveuse

C'est sur le guanaco que la mosellane avait d'abord jeté son dévolu après un voyage au Chili il y a une quinzaine d'années. De retour en France elle a donc cherché quel animal pouvait s'en rapprocher le plus et c'est l'alpaga qu'elle a finalement choisi.

Motivée, Catherine a commencé l'élevage avec trois animaux, en plus de son métier de professeure des écoles. Aujourd'hui elle compte une quinzaine de camélidés. Ils sont parfois plus nombreux en fonction des naissances, mais les petits sont souvent vendus à des particuliers qui cherchent un animal original pour entretenir leur terrain de façon écologique.

Une laine haut de gamme

L'alpaga a une autre qualité et non des moindres : sa laine, très haut de gamme est chaude et douce à la fois. La tonte a lieu une fois par an. A Hundling, la prochaine est programmée le 11 mai 2019. A cette occasion même les alpagas vendus viennent se faire tondre par un professionnel qui parcourt la France.

Une fois triée, la laine est envoyée en filature, pour l'instant en Autriche, car l'entreprise accepte de prendre de petites quantités et surtout l'éleveuse peut récupérer la laine de ses animaux pour la vendre elle-même. Comble du luxe pour ses clientes tricoteuses, elles peuvent choisir leur laine sur pied, directement sur l'animal ! C'est le cas de Catherine Munsch qui a découvert l'élevage par hasard et qui est devenue accro.

Je peux choisir une laine 100% alpaga, unique, à côté de chez moi, certes cela a un coût mais c'est un must pour les passionnées de tricot comme moi !
- Catherine Munsch, tricoteuse -

La laine est vendue au poids, de 15 à 20 euros les 100 grammes.
Catherine Fischer vend aussi des alpagas, de 800 et 1500 euros pour un mâle et à partir de 1500 euros pour une femelle.


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information