La plainte déposée par son ex-attachée parlementaire vendredi 20 octobre 2017, contre le député la République en Marche de Forbach, Christophe Arendt, provoque des réactions jusque dans le gouvernement.
Le député (LREM) de la sixième circonscription de la Moselle a porté plainte à son tour vendredi 20 octobre 2017, quelques heures après son accusatrice.
Christophe Arend est accusée d'harcèlement sexuel et d'agression sexuelle par son ex-directrice de campagne des législatives 2017 et ex-assistante parlementaire par la suite.
La jeune femme de 29 ans a ensuite quitté son poste en raison des "gestes déplacés" du député Macroniste.
En retour, le dentiste de Forbach, qui nie les faits, a déposé plainte pour pour "dénonciation calomnieuse".
Présomption d'innocence
Le groupe parlementaire rassemblant les députés de La République en Marche s'est exprimé par communiqué.Les Macronistes "prennent acte des graves accusations portées" et rappellent que
Invoquant la présomption d'innocence, ils précisent qu' "il appartient à la justice et à elle seule de faire la lumière" sur cette affaire.Toute forme de violence et de harcèlement est intolérable.
Richard Ferrand, patron du groupe parlementaire ne disait pas autre chose ce lundi matin 23 octobre.
En insistant sur la nécessité d'avoir une réponse rapide de la Justice, il précise également que :
Tout acte de la nature qui relève des accusations graves qui sont portées par cette dame méritent, lorsqu'ils sont avérés, une sanction exemplaire. Là dessus, il n'y a pas de débat.
De son côté, François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, a rappelé qu'il existait "un référent permettant aux collaborateurs de députés d'évoquer des situations de harcèlement ou des comportements inappropriés".
"La justice doit trancher" selon Schiappa
La secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, a déclaré ce lundi matin que "la justice doit trancher le cas" du député Christophe Arend"Il y a présomption d'innocence jusqu'à la condamnation, mais s'il était mis en examen ou condamné je pense que sa place ne pourrait plus être à l'Assemblée nationale", a expliqué Marlène Schiappa.
Quand on est député (...) le droit commun s'applique et doit s'appliquer, il ne doit pas y avoir de protection particulière pour les députés.