Le 5 septembre prochain à Metz, Jules Riss, 26 ans, prendra le départ d’un tour du monde insolite basé sur la découverte de sports insolites. Le but : promouvoir les valeurs du sport, fondé sur le partage, l’esprit d’équipe et le dépassement de soi.
Il n’en est pas à ses premières aventures, mais dans quelques jours, le 5 septembre prochain, Jules Riss, 26 ans, prendra le départ du voyage de sa vie : un tour du monde pour partir à la découverte des sports insolites. « Je vais partir de Metz en vélo, pour aller dans le sud de la France, traverser le Portugal et l’Espagne pour rejoindre Gibralatr. Là-bas je ferai du bateau-stop pour traverser l’atlantique. Le but est de rejoindre l’Amérique Latine. »
Combien de temps celui lui prendra-t-il ? Jules n’en aucune idée, mais reste confiant. Car ce voyage, il le prépare depuis de nombreuses années déjà. « Ces dernières années j’ai multiplié les expériences de voyages, en autostop avec ma grand-mère, en kayak ou à vélo, pour valider à chaque fois mes capacités. Là c’est une aventure qui mélange tout ça et qui permet de combiner mes deux passions qui sont le voyage et le sport. »
Promouvoir les disciplines méconnues
Passionné de sports de raquette, Jules a participé cet été aux championnats du monde de Racketlon à Rotterdam. Une discipline méconnue qui combine les quatre sports de raquette les plus pratiqués : le tennis de table, le badminton, le squach, et le tennis.
Et faire découvrir les sports insolites et méconnus, c’est justement le but de son voyage. « Ça me permet d’avoir un but dans chaque pays que je découvre. Je vais aller à la rencontre des associations sportives et des clubs pour découvrir et apprendre de nouvelles disciplines. » Jules en a déjà repéré une quinzaine, comme la boule de fort en Val de Loire, le seul jeu au monde à se disputer en pantoufles avec une boule pas tout à fait ronde. Mais aussi le tambourin à Montpellier, ou encore la Pelote du Sud-ouest, ou les joueurs munis de leur chistera (ce grand panier d’osier fixé au poignet), doivent se renvoyer la balle en la faisant rebondir sur un mur.
Jules a également repéré des sports plus exotiques comme le sepak takraw en Thaïlande : un sport d'équipe, proche du volley-ball, qui se pratique avec une balle en rotin.
Aller à la rencontre des populations locales grâce au sport
« Tout ce qui touche à la raquette m’intéresse. Mais je suis ouvert à tout, moins je connais et plus ça m’attire » Ses découvertes, il les fera directement sur place, au fur et à mesure des rencontres, mais Jules espère aussi que les internautes, nombreux à le suivre sur les réseaux sociaux, partageront avec lui des idées de sports à découvrir. « Le but, c’est d’en découvrir un maximum, donc si vous connaissez ou pratiquez un sport méconnu, n’hésitez pas à me contacter sur ma page instagram ou facebook ».
Mais découvrir de nouvelles disciplines, c’est aussi et avant tout le meilleur moyen d’aller à la rencontre des populations locales. « Découvrir un nouveau sport, c’est le meilleur moyen d’aller vers les autres. C’est un transfert de passion, qui permet de créer du lien beaucoup plus facilement et de partager les valeurs qui sont les miennes : le partage, l’esprit d’équipe, la solidarité, et le dépassement de soi. » Un voyage sportif, qui sera donc avant tout humain, et qui, Jules l’espère, suscitera peut-être des vocations.