Deux camions pour un convoi de l’extrême, 4 jours pour parcourir 100 km, "pas de stress, on a tout prévu"

Deux convois exceptionnels, pesant chacun 295 tonnes, ont quitté le port de Frouard en Meurthe-et-Moselle jeudi 28 novembre. Ils doivent arriver ce lundi vers 22h à leur destination finale, à 100 kilomètres de là à Carling en Moselle.

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Le 28 novembre, deux convois exceptionnels, pesant chacun 295 tonnes, ont quitté le port de Frouard, en Meurthe-et-Moselle, transportant des colonnes destinées à l'usine Arkema à Carling, en Moselle, à 100 km de là. La destination finale est prévue pour ce lundi 2 décembre vers 22h. L'ensemble mesure 67 mètres de long, près de 7 mètres de haut et 5,30 mètres de large.

Ce convoi de l’extrême nécessite la mobilisation de 17 personnes. En plus des chauffeurs, il y a les conducteurs des voitures pilotes, les motards d’escorte et des agents du département.
Le convoi est parti ce lundi 2 décembre matin d’Erstroff en Moselle. Une journée complète jusqu’à tard pour les 30 derniers kilomètres. 

Pour ce type de convoi exceptionnel, des mois de préparation sont nécessaires. Le chef de convoi, Franck Lioret explique : "Il a fallu huit mois de préparation pour ce projet. Le parcours est préparé pour correspondre aux dimensions du convoi. On doit faire déposer tous les obstacles, de type panneau, poteau, mobilier urbain, signalisation, qui pourraient poser des problèmes sur le trajet, et ils sont réinstallés après le passage du convoi."

Tout est prévu

Ce lundi matin, le convoi a dû prendre un rond-point à contresens. "À chaque fois, aux extrémités de la colonne, il y a un balayage avant-arrière. On doit être très attentif aux obstacles, par exemple ici des arbres et là un lampadaire. Rien de très difficile ici, mais un peu plus loin sur la route, nous aurons à gérer une difficulté plus importante."

Les tracés des convois sont toujours préparés grâce à une base de données utilisée par l’entreprise. "Cet itinéraire n’est pas trop difficile. La route est large, on a de la chance. Le plus difficile commence à partir de maintenant. Une fois que nous aurons passé l’inversion, la grosse difficulté sera l’entrée chez le client."
Le chef de convoi reste serein : "Pas de stress, on a tout prévu. Si le travail est bien préparé en amont, sur le terrain, on n’a plus qu’à suivre les directives. L’assiette est contrôlée en permanence pour assurer la stabilité. Là, on porte 300 tonnes."

Les autorisations nécessaires sont nombreuses, impliquant la mairie, la gendarmerie, la police, la Direction départementale des territoires (DDT). Il peut être nécessaire de bloquer une voie de circulation, ce qui requiert des autorisations préfectorales.
Les colonnes sont des pièces importantes pour l’usine. Elles doivent permettre de moderniser les équipements. 

L’entreprise remet cela le 9 décembre prochain avec 2 autres colonnes qui arriveront par péniche et qui prendront le même chemin vers Carling.

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