Les quatre membres du groupe de rock messin Adam ont réalisé une chanson et un clip vidéo très rock, avec une bonne dose d’humour, pour remercier Florian Henn, alias Mamytwink, d’être leur "héros". Le Youtubeur explore les sites abandonnés et fait revivre leur histoire sur sa chaîne.
"Dans les rues de Tchernobyl, jusqu’aux confins de l’espace, tout ce qui peut s’explorer porte aujourd’hui sa trace"… Voici les premières paroles volontairement décalées du dernier clip du groupe messin ADAM, proposé le 21 juin 2020 aux internautes à l'occasion de la fête de la musique. Le groupe de rock créé en 2017 réunit quatre musiciens lorrains, quatre copains qui ont envie, comme Mamytwink, de vivre de leur passion.
Tout a commencé il y a un an, sur une idée banale : faire une chanson en guise de cadeau d’anniversaire. Tous sont évidemment fans de Florian Henn, alias Mamytwink, dont ils suivent les aventures haletantes, dans les lieux désertés, parfois même dangereux, aux quatre coins de la planète.
"On voulait que le clip fasse rêver les gens, comme Florian le fait dans ses vidéos Youtube, et que cela montre un peu l’étendue de son travail, sans le trahir", nous explique Boris Slobodinski, le parolier du groupe Adam. Il a donc réutilisé les images les plus fortes des aventures de Florian Henn.Dans le clip, le groupe se met également en avant, comme si leur univers rejoignait celui de Mamytwink. Pour cela, le quatuor est allé enregistrer des images dans la forêt de Sèves, près de Semécourt, où se trouve également un bunker, qui rappelle les tunnels explorés par Mamytwink.L’Amazonie pour lui n’est qu’un zoo, et pour se détendre il nage avec les crocos...
De son côté, celui qu’ils surnomment leur ‘Indiana Jones à nous’, alias Mamytwink, a apprécié le cadeau qu’il a même partagé sur sa page Facebook. Il continue à explorer des lieux et des histoires oubliées pour nous révéler des secrets, où nous montrer des vérités cachées. Il est suivi aujourd’hui par plus de 1,5 millions d’internautes, ce qui lui permettre, autre de vivre de sa passion, l’urbex, ou exploration urbaine.Ce n’était finalement pas aussi facile que nous le pensions de tourner dans cette forêt. La lumière a joué à cache-cache avec nous, mais le résultat est satisfaisant.