Metz : "Parallèle", le premier album électro-pop du dandy Romain Muller

Il a déjà été repéré par les dénicheurs de talents des très pointues radios Nova et FIP. Le messin Romain Muller sort, le 21 avril, un premier album aux accents pop et électroniques chez le tout jeune label associatif mosellan Coco machine.

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Romain Muller, auteur-compositeur-interprète de 36 ans, messin d’adoption, joue plutôt dans la catégorie dandy à moustache. Sur la pochette de son premier album "Parallèle" qui sort le 21 avril 2021, il pose à côté d’un gros molosse, en costume marine ajusté sur chemise à fleurs (Bon…Claquettes-chaussettes sous le costume, mais il paraît que c’est à la mode).

Après avoir beaucoup tourné comme chanteur et guitariste avec des groupes, avoir été sélectionné pour les Inouïs du Printemps de Bourges, il a décidé de se lancer sous son nom, en faisant tout de A à Z. L’album a été enregistré dans son home-studio.

Daho et disco

Son style : un mélange de chanson française à textes et de sonorités électroniques de synthétiseur. Un peu comme si Etienne Daho avait travaillé avec Cerrone, le roi de l’électro-disco des années 70.
Il raconte : "Ma première influence, c’est ma maman, qui écoutait beaucoup de variété des années 80. J’aime beaucoup le disco. A l’époque, il y avait vraiment ce côté 'on est sur le devant de la scène'. On assume. On met des paillettes. Mais j’aime aussi des artistes comme Flavien Berger ou Sébastien Tellier. Il y a cette fusion entre des héros comme Daho ou Souchon et les rythmes électroniques."

Ses chansons oscillent entre lumière et mélancolie. Faussement légères en plein soleil, elles prennent des airs de Voulzy et parlent de sauts du grand plongeoir ou de ballades planantes à Metz plage. Plus mélancoliques quand vient la nuit et que les ombres réapparaissent, il y est question d'errances dans des villes désertes, ou d'amis qui deviennent amants le temps d’un soir.
"Mon cœur est une boule à facettes", écrit-il dans un de ses textes. "Tout n’est pas tout noir ou tout blanc. J’essaie de faire attention à ne pas tomber complétement d’un côté ou de l’autre. Ce n’est jamais être triste pour le plaisir. C’est plus être réaliste".

Dans ses clips tendance vintage, des couples dansent des slows sous des chapiteaux de mariage, les synthés sont posés dans des jardins anglais et, pour partir au bord des lacs, on monte dans la R5 et on chausse ses méduses en plastique.

Jeune label

Avec des amis artistes contemporains et vidéastes, il a créé il y a un an le label associatif Coco machine.
Son disque est le premier album produit. Trois autres artistes font partie de l’écurie. Point commun : le Grand Est et les rythmes électros.
Pour Mélodie Boubel, sa présidente : "On voulait en profiter pour aider d’autres groupes, les accompagner dans le mastering... On peut attendre longtemps si on attend de trouver une maison de disques. Ça permet de faire avancer plus vite les projets".

Romain dit avoir eu des propositions de labels "plus dirigés par des gens sortis d’écoles de commerce que musiciens". "Aujourd’hui avoir un label ce n’est plus essentiel. L’industrie de la musique a tellement évolué qu’il existe assez d’outils pour faire vivre sa musique. Ça permet aussi de garder son indépendance."

Le monde parallèle du confinement

Je suis un fêtard triste, car on ne peut plus faire la fête.

Romain Muller, chanteur

"Parallèle", c’est ce monde parallèle "dans lequel on avait l'impression d'évoluer pendant le premier confinement". Une grande partie des titres a été composée l’an passé. Un album écrit comme un polaroïd de cette époque étrange. Quand on fait de l’électro et que l’on aime le monde de la nuit, l’immobilité c’est un problème. "Je suis un fêtard triste", explique-t-il.
Sa chanson "En attendant" est une longue litanie hypnotique du mot confinement chanté sur des rythmes de club. La bande-son idéale d’un apéro en visio ou d’un diner clandestin.

Romain Muller espère surtout reprendre la scène. A Metz, ville qui lui "porte chance" et dont les gens "l’inspirent". Il attend maintenant de pouvoir finir de boucler la scénographie de son spectacle lors de la résidence de création qu’il a entamée avec Bliiida et la Cité musicale.

 

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