L'avocate du messin Serge Atlaoui s'est montrée relativement optimiste mercredi 20 mai 2015 quant à l'issue d'un recours introduit par le Français condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie, à l'issue d'une brève audience devant la Cour administrative de Jakarta.
Interrogée par l'Agence France Presse, Nancy Yuliana Sanjoto, l'avocate de Serge Atlaoui s'est montrée relativement optimiste mercredi 20 mai 2015 quant à l'issue d'un recours introduit par le Français condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie, à l'issue d'une brève audience devant la Cour administrative de Jakarta.
Le messin de 51 ans, conteste le rejet de sa demande de grâce par le président indonésien Joko Widodo, il y a quelques mois.
En avril, la justice administrative s'était déclaré incompétente sur cette question et c'est cette décision que conteste désormais la défense du Français devant la Cour administrative de Jakarta.
L'audience de mercredi a duré cinq minutes au cours desquelles Nancy Yuliana Sanjoto a soumis ses arguments écrits sur la compétence de cette instance.
"Aujourd'hui, nous avons fourni nos éléments. Pour nous, la Cour administrative a l'autorité pour étudier le rejet de la grâce présidentielle." Nancy Yuliana Sanjoto.
La semaine prochaine, un spécialiste indonésien en droit administratif doit expliquer à la Cour pourquoi celle-ci est compétente en la matière, a ajouté l'avocate. Mme Sanjoto s'est déclaré confiante que ses arguments seraient entendus même si la Cour avait rejeté la même argumentation présentée par deux Australiens condamnés à mort et qui ont été exécutés depuis.
"Nous nous sentons toujours forts. Pour les Australiens, je ne sais pas mais nous nous sentons forts", a dit l'avocate, prudemment optimiste.
Une dernière audience est prévue le 28 mai 2015. Il est vraisemblable que la Cour mette alors son jugement en délibéré à une date ultérieure.
"Nous ne savons pas, nous verrons", a ajouté l'avocate quant à l'issue possible de la procédure.
En cas d'échec de la procédure en cours, la défense de Serge Atlaoui avait dit auparavant envisager d'autres voies de recours.