Ce samedi 18 mars à Metz comme dans plusieurs villes de France, les syndicats avaient annoncé des "rassemblements locaux de proximité".
Place d'Armes à Metz, en Moselle, la mobilisation ce samedi 18 mars 2023 a rassemblé plusieurs dizaines de personnes. Nathalie Nasienniak, représentante de la CGT de Moselle, a déclaré dans le journal de France3 Lorraine au micro de Régis Gaudu : "des solutions financières existent. Nous ne sommes pas dupes". Elle annonce une poursuite de la grève et des mobilisations dès lundi.
À Sarreguemines en Moselle, un rassemblement a eu lieu à 10 h, ce samedi, devant la permanence du député Vincent Seitlinger
Vendredi soir, une manifestation spontanée a eu lieu de Nancy. Il s’agissait majoritairement d’étudiants de sciences po.
L'intersyndicale avait appelé dès jeudi, dans la foulée du recours par Elisabeth Borne à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote, sauf motion de censure, à des rassemblements ce samedi et dimanche, ainsi qu'à une 9ème journée de grèves et de manifestations jeudi 23 mars.
Dans ce climat de crise, le petit groupe Libertés, Indépendants Outre-mer et Territoires (Liot) a déposé une motion de censure "transpartisane" cosignée par des élus de la Nupes. Cette dernière a davantage de chances d'être votée par des députés de droite défavorables à la réforme des retraites. Mais la barre de la majorité absolue pour faire chuter le gouvernement paraît difficile à atteindre.
Ce groupe Liot, qui compte 20 députés de diverses tendances politiques, se retrouve ainsi en position de pivot. Le Rassemblement national a déposé sa propre motion de censure.