En France, la communauté des accros aux végétaux ne cesse de s'agrandir. À l'image d'Audrey, jeune Messine à la tête d'une collection d'une soixantaine de plantes, qui partage ses trouvailles avec sa communauté sur Instagram.
Audrey Roger collectionne les végétaux comme d'autres collectionnent les timbres. En tout, une soixantaine de plantes ont trouvé leur place dans l'appartement de la jeune femme, à Metz, en Moselle. En quelques années, Audrey est devenue accro aux plantes, ou "plant addict", une tendance venue des États-Unis.
"Au départ, je n'avais pas plus envie que ça d'avoir une collection, c'était vraiment une plante par-ci, une plante par-là pour remplir l'espace. Et après, ça m'a peut-être un peu dépassée", reconnaît la jeune graphiste. "Malgré moi, je me suis retrouvée avec une dizaine de plantes, puis une vingtaine, puis une trentaine", explique-t-elle à France 3 Lorraine.
Pour Audrey, les plantes sont plus qu'un ornement. "Je suis de nature très stressée et [...] ça m'apaise quand je m'en occupe", confie-t-elle. "Ce n'est jamais une corvée. Je vais voir une nouvelle pousse et me dire que c'est trop beau. Il y a des soirs où je peux par exemple passer une heure à m'en occuper. Pour moi, ce sont des membres de la famille donc je m'en occupe comme si je m'occupais de mon chat. Elles ont des besoins, je les écoute."
Comme beaucoup d'autres passionnés, Audrey ne résiste pas à l'envie d'exposer ses plantes préférées, comme les syngonium, sur son compte Instagram. "Il y a une communauté sur Instagram, je me suis liée d'amitiés avec des gens", observe la jeune femme. "On s'entraide, on s'échange des conseils et des wishlists", précise Audrey.
Les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir transformer leur salon en mini-jungle urbaine. Certains sont même prêts à débourser jusqu'à 5.000 euros pour une plante rare.