Le train du vendredi saint fait ses traditionnels allers-retours aujourd'hui entre Dillingen en Allemagne et Bouzonville en Moselle à l'occasion de la grande braderie. Derrière cette ligne qui ne fonctionne qu'une fois par an, un projet ferroviaire ambitieux entre Sarrebruck et Luxembourg est enfin sur les rails.
C'est un train bondé qui a fait son entrée à Bouzonville en Moselle ce vendredi saint au matin. A bord, environ 1.500 allemands en provenance de Dillingen à 30 km de là, bien décidés à profiter de leur journée à l'image de Gunter :
"C'est moins cher que de venir en voiture et payer le parking et c'est plus sympa de faire le trajet en train" résume le Sarrois.
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Le train ne circule actuellement qu'une fois par an à l'occasion du vendredi saint, férié en Moselle. Il propose six allers-retours le jour de la braderie de Bouzonville, qui acceuille chaque année entre 15.000 et 20.000 personnes.
Un train qui en cache un autre ?
Cette ligne a été crée en 1998 par Bernard Aubin aujourd'hui retraité de la SNCF. Mais dans les cartons depuis 25 ans, il y a un autre projet ferroviaire. Celui d'un train qui relierait Sarrebruck à Luxembourg en passant par Dilligen, Bouzonville et Thionville. Un projet qui a connu une avancée tout dernièrement. Le département de la Moselle a en effet commandé une étude pour quantifier le nombre de voyageurs potentiels de ce nouveau train. Son président, Patrick Weiten, va présenter ces chiffres le 17 avril prochain au Luxembourg. De quoi, peut-être mettre le projet sur les rails et répondre à la question cruciale des transports pour les frontaliers.
