À Thionville (Moselle) et Charleville-Mézières (Ardennes), la police a procédé à une et deux interpellations à l'issue de la projection du film Creed 3. Des bagarres avaient éclaté dans ces cinémas. Le phénomène touche plusieurs villes en France.
Dernier épisode en date. Une rixe a éclaté dans un multiplexe du centre de Saint-Étienne (Loire) samedi 4 mars dans l'après-midi lors de la projection du film Creed 3, de Michael B. Jordan, conduisant à l'arrêt de la séance et à l'évacuation de la salle par la police, a-t-on appris dimanche auprès de cette dernière et de l'exploitant du cinéma.
Elle s'ajoute à deux autres bagarres qui ont éclaté le même jour à Thionville (Moselle) et Charleville-Mézières (Ardennes) à l'issue desquelles la police a procédé à une et deux interpellations, selon une source policière.
Depuis la sortie mercredi du film américain Creed 3, qui se déroule dans le milieu de la boxe, plusieurs médias ont rapporté l'intervention de la police dans des cinémas de l'Hexagone pour mettre fin à des accrochages entre jeunes, dont une vidéo a notamment circulé sur les réseaux sociaux.
A Saint-Étienne, samedi après-midi, "parmi les plus de 300 personnes présentes dans la salle, la police en a interpellées une vingtaine, relevant leurs identités avant de les remettre en liberté", a précisé à l'AFP un responsable du multiplexe Megarama.
"Nous n'étions pas en capacité de ramener le calme. L'intervention de la police a été nécessaire pour mettre fin aux bagarres avec des jets de bouteilles, dont une a atteint la tête d'un de nos agents de sécurité", a-t-il ajouté.
En juillet 2021, la salle stéphanoise avait connu un précédent similaire à l'occasion de la sortie du film américain Fast & Furious 9. Un opérateur-projectionniste avait été "grièvement" blessé à la tête en tentant de ramener le calme, selon la même source. A ce jour, "il n'a toujours pas repris le travail", a-t-on conclu.
A Dreux (Eure-et-Loire), le Ciné Centre a décidé d'arrêter "les projections du film Creed III en raison de plusieurs incidents de comportements inappropriés et contraires à nos valeurs. Cette décision est prise afin de préserver le bien être et le confort de notre clientèle et de nos collaborateurs." (Avec AFP)