Hausse des prix du carburant : le blocus des routes s'organise en Alsace

Un Diesel plus cher que l’essence ? La hausse des taxes sur le carburant fait bondir les automobilistes. En Alsace comme ailleurs, la grogne s’organise. Un blocus des routes est prévu le 17 novembre. David Steinbrecher, l’un des leaders du mouvement nous explique.

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La flambée des prix du gazole de ces derniers jours n'a échappé à personne. Et surtout pas aux Alsaciens, où la hausse des prix est plus importante qu'ailleurs. 

 

Essence et Diesel valent de plus en plus chers à la pompe, et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Une hausse, en partie, liée à l'augmentation de la taxe carbone. Du gazole hors de prix pour financer la transition écologique. Il faut bien le dire, l'argument a du mal à convaincre les Français. 

 

Mobilisation alsacienne


Le gouvernement continue d’avancer, contre vents et marées. Alors les citoyens organisent la riposte, las des coups au porte-monnaie. Une pétition contre la hausse des carburants a fait le plein (près de 400 000 signatures récoltées en quelques jours). Une contestation populaire sur la toile, et bientôt sur la route. Un blocus est prévu le 17 novembre. Sur la page Facebook du mouvement alsacien, 2630 internautes ont déjà indiqué qu'ils y participeront, 4680 sont "intéressés". Les cinq "leaders" régionaux se sont réunis samedi 27 octobre pour définir les contours de cette journée de mobilisation. Parmi eux, David Steinbrecher : 
 
 

Pourquoi vous mobilisez-vous maintenant ?

C’est un ras-le-bol général. On ne vit plus, on survit. Tout devient beaucoup trop cher, on peut plus continuer comme ça. Il faut dire stop, c’est le bon moment. C’est un devoir de citoyen de se rebeller contre cette hausse qui ne va pas s’arrêter (…) En Alsace le mouvement a pris une ampleur assez phénoménale. On est passé de 1000 personnes à peine il y a 5 jours, à 20 000 aujourd’hui. On est très surpris, la mobilisation est très forte. 


Qui est à l’origine de ce mouvement ?  

Le mouvement principal vient de Paris. En Alsace, nous sommes cinq, des personnes lambda, sans partis politiques, des ouvriers et travailleurs quelconques qui en ont marre. Nous ne faisons que relayer les informations et organiser les événements. Ce mouvement émane du peuple, pour le peuple. Certaines personnalités politiques comme Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan appellent à la mobilisation sans avoir réagi avant, nous n’avons pas besoin d’eux. Aucun parti ne prendra le dessus, n’ayez pas peur. Côté syndicats, nous les avons sollicités, sans réponse de leur part.
 

Est-il utile de prendre sa voiture le 17 novembre en Alsace ?

Si c’est pour nous rejoindre oui, si c’est pour aller voir papi et mamie, pas trop. Il risque d’y avoir des bouchons, surtout sur les axes principaux. Pour l’instant, on ne peut pas divulguer beaucoup d’informations sur les actions prévues, les forces de l’ordre nous surveillent. Nous communiqueront ce week-end sur les points de rencontre et les horaires. Il va y avoir des regroupements un peu partout dans les villes principales d’Alsace. Ça va être très lourd.
En attendant, nous invitons les automobilistes à mettre un gilet jaune sur leur tableau de bord. Tout le monde est censé l’avoir dans sa voiture, c’est visible depuis la route : cela montre que la lutte commence dès maintenant !
 
 


A partir de quel prix seriez-vous satisfait ?

Un euro le litre, ça serait pas mal (rires). On en arrivera pas là mais faut que ça baisse. Nous demandons que les taxes représentent moins de 50% du prix du gazole. Ça, c’est un minimum. On ira jusqu’à Paris retourner l’Elysée, Matignon, et plus s'il le faut. 




 
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