Les élus Les Républicains divisés en Lorraine sur le choix du candidat qui représentera le parti à l'élection présidentielle. En Moselle, les leaders de la droite républicaine préfèrent lancer des appels à l'unité que de choisir ouvertement l'un des 5 candidats de la primaire.

Dès demain mercredi 1er décembre, les adhérents du parti Les républicains qui sont à jour de leur cotisation vont pouvoir voter pour le premier tour de la primaire de la droite. Le deuxième tour qui permettra de départager les deux candidats les mieux placés se déroulera quant à lui vendredi et samedi jusqu'à 14 heures. Avant le début de la consultation des adhérents du parti, 5 candidats sont en lice: Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Valérie Pécresse et Philippe Juvin.

En Meurthe-et-Moselle, les principaux ténors du parti ont affiché clairement leurs positions. Ainsi Valérie Debord vice-présidente de la région Grand-Est roule pour Xavier Bertrand.  La nancéienne a même intégré l'équipe de campagne du président des Hauts-de-France où elle fait partie des dix porte-parole du candidat.

De son côté, la député européenne Nadine Morano a choisi de soutenir Michel Barnier dont elle salue la vision internationale, un atout déterminant selon elle pour devenir président de la République. 

Autre ancien ministre lorrain Gérard Longuet aujourd'hui sénateur de la Meuse. L'ex-président de la région Lorraine a décidé dans cette primaire de la droite de soutenir la candidature de Valérie Pécresse.

Dans les Vosges, les trois députés Les républicains Stéphane Viry, Gérard Cherpion et Jean-Jacques Gaultier se sont tous prononcés en faveur de Xavier Bertrand. 

En Moselle les élus ne s'engagent pas ouvertement

Enfin en Moselle, mis à part la sénatrice Catherine Belrhiti qui a annoncé son soutien à Xavier Bertrand, les principales personnalités politiques du département font profil bas.

Le maire de Metz François Grosdidier par exemple n'a pas indiqué de position claire et nette. Début septembre, lors de la visite de Valérie Pécresse à Metz, il s'était montrée à côté de l'ancienne ministre sans pour autant appeler à voter en sa faveur. La semaine dernière à Marly, le maire de Metz a assisté à une réunion publique de Xavier Bertrand -là encore sans prendre de position formelle- en appelant à la mobilisation et à l'unité. 

De son côté le député mosellan Fabien Di Filippo a choisi de ne pas choisir. Il ne se prononcera pas en faveur d'un des cinq candidats de cette primaire laissant le soin aux électeurs de trancher eux-mêmes. Peur de froisser les susceptibilités ou de parier sur le mauvais cheval ? D'après ses collaborateurs il s'agit surtout de permettre "le rassemblement et l'unité derrière le candidat qui sera choisi et d'éviter ainsi le spectacle de divison donné lors de la précédente primaire".

Ceux qui ne se sont pas encore officiellement prononcés en faveur d'un candidat feront-ils connaître leur choix à l'issue du quatrième et dernier débat de cette primaire de la droite organisé ce soir, mardi 30 novembre, par France 2, rien n'est moins sûr. 

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