Les SCOP, ce sont des sociétés coopératives et participatives, devenues une solution aujourd'hui pour nombre de salariés dont les entreprises sont mises en liquidation judiciaire. 

Dans le Grand Est, il en existe 3000. Toutes sont évidemment gérées par des salariés, c'est le principe. 

A Saint-Martin sur le Pré, dans la Marne, après une liquidation judiciaire en mars dernier, l'activité a repris dans la tôlerie industrielle de la commune. L'entreprise PCH est devenue Marne Métal Concept.
 

La prime de licenciement a été réinvestie

A la tête de cette SCOP, société coopérative et participative, 17 salariés. Ils ont mis sur la table 277 000 euros sur un million.
" On a mis toute notre prime de licenciement pour certains", affirme Sébastien Albaut , gérant de la jeune SCOP. 

Un investissement que l'union régionale des SCOP du Grand Est prend en compte. C'est elle qui accompagne les salariés dans la création de leur coopérative. L'organisme enregistre un taux de réussite de 85 % à 5 ans. 
 

L'espoir est permis à Oiry

Dans une autre société, cette fois-ci à Oiry, cela fait 5 mois que les machines tournent de nouveau. Depuis que les 11 salariés ont repris leur entreprise spécialisée dans le pesage. 
" (On) est très optimistes. Nous avons des perspectives d'embauches pour l'année prochaine", affirme Olivier Renard, le commercial de la nouvelle ATP Nord Est SN.

Le bilan est donc positif pour ces salariés devenus patrons. Ils ont retrouvé du sens à leur travail .

 

 
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