La Semaine bleue permet d'informer sur la place des retraités dans la vie économique, sociale et culturelle, mais aussi sur les difficultés rencontrées par les personnes âgées. C'est l’occasion aussi d’organiser des animations qui permettent de créer des liens entre générations.
La Semaine bleue regroupe de nombreuses manifestations en France ainsi qu'en Champagne-Ardenne. Elle est l'occasion, pour les associations ou les structures qui travaillent régulièrement avec les personnes âgées, d’organiser, tout au long de la semaine, des animations qui permettent de créer des liens entre générations.L'idée est d'inviter le grand public à prendre conscience de la place et du rôle social que jouent ce que l'on appelle les " vieux " dans notre société. Mais il s'agit aussi de faire comprendre quelles peuvent être leurs préoccupations et quelles sont les difficultés qu'ils peuvent rencontrer au quotidien.
Cette année, les organisateurs des différentes animations ont été invités à réfléchir et à proposer des initiatives autour du thème : " A tout âge, créatif et citoyen ".
Et si la vieillesse et l’avancée en âge au lieu d’être appréhendées comme un « déclin » se concevaient comme une opportunité "
" Une chance pour mieux s’investir dans la vie sociale à partir d’une créativité retrouvée ! " Voilà la description du thème, annoncée par le site Internet de la Semaine bleue, voilà vers quoi les associations et autres structures en lien avec des personnes âgées ont dû se tourner cette année. Un concours prime d'ailleurs les meilleurs initiatives.
Retrouvez ici, commune par commune, tout le programme de la Semaine bleue. Il suffit de rentrer votre code postal dans le moteur de recherche !
Voir notre reportage diffusé dans le JT 12/13 de ce mardi 13 octobre 2015
Voir le direct avec Pascale Krebs - Adjointe au maire de Saint-Dizier dans le JT 12/13 de ce lundi 12 octobre 2015
L'histoire de la Semaine bleue
Lancée en 1951, la « Journée des Vieillards », comme on l’avait d’abord baptisée, a été créée par arrêté du ministère de la santé publique et de la population. Un comité national d’entente, composé de grandes associations, d’institutions de bienfaisance et de groupements représentant les personnes âgées, avait reçu pour mission d’organiser une quête nationale, relayée par des comités départementaux. Quant à l’Uniopss, l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux, elle, était chargée d’en assurer la coordination. L’objectif était de récolter des fonds pour secourir les anciens les plus « nécessiteux », 6 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.En parallèle à cette quête, diverses initiatives axées sur la convivialité se développèrent peu à peu : goûters, repas dansants, sorties, envois de fleurs et de cartes postales ou encore visites au domicile des plus dépendants et dans les établissements. De même, une part croissante de l’argent fut consacrée au financement d’activités de service, aides ménagères et autres. Par la suite, l’amélioration sensible des retraites permis d’affecter les fruits de la quête à des actions collectives, associatives pour la plupart, et de moins en moins à des secours individuels. En 1988, la collecte sur la voie publique prit fin et fut remplacée par une subvention des Affaires sociales.
La sémantique connut, elle aussi, une évolution : de la « Journée des Vieillards », on passa à la « Semaine Nationale des Vieillards » puis à la « Semaine Nationale des Retraités et des Personnes Agées et de leurs Associations » pour s’arrêter, en 1977, à la « Semaine Bleue ». Un nouveau titre accompagné de ce slogan : « 365 jours pour agir, 7 jours pour le dire ».
Source : Union Sociale d’octobre 2005, mensuel de l’Uniopss