16 maires de tous les territoires français, le président des Régions de France Philippe Richert et la présidente des Villes de France Caroline Cayeux dénoncent la fermeture annoncée de 4 lignes de train de nuit à partir du 1er octobre 2016.
Dans la lettre adressée à Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux transports, et rendue publique par la sénatrice bas-rhinoise (LR) Fabienne Keller, ces élus se disent "convaincus que les trains de nuit pourraient séduire une nouvelle clientèle si... l'Etat consentait à investir dans ce mode de transport."
"Le temps réellement passé à voyager n'est pas forcément si différent de celui de l'avion dès lors que l'on prend en compte toutes les contraintes inhérentes aux voyages aériens (attente embarquement, contrôle des bages, distance de l'aéroport, etc..."
"Promouvoir le train de nuit, c'est économiser une nuit d'hôtel... plaident-ils, c'est aussi promouvoir un mode de transport écologique en cohérence avec notre volonté de réduire les gaz à effet de serre".
Le 21 juillet dernier, le Secrétaire d'Etat aux transports a annoncé la suppression de 4 lignes de train de nuit à partir du 1er octobre 2016.
Les lignes appelées à disparaître cet automne sont celles reliant Paris à la Savoie (Saint-Gervais et Bourg-Saint-Maurice) et à Albi, ainsi que celles reliant Strasbourg et Luxembourg à Nice et Portbou (Espagne).
Les lignes reliant Paris à Irun (Espagne) et Paris à Nice ne bénéficieront que d'un sursis, respectivement jusqu'en juillet et octobre 2017.