Le collectif du 23 janvier a souhaité rendre hommage aux lieux culturels fermés à cause de la crise du coronavirus (Covid-19). Partout en Alsace, ce dimanche 14 mars, des fleurs ont été déposées devant les musées, théâtres, etc.
Dites-le avec des fleurs. La population française regrette ses lieux culturels, dont les portes ont fermé à cause de la crise du coronavirus (Covid-19). Ce dimanche 14 mars 2021, plusieurs marches fleuries ont essaimé en Alsace (quatorze ville participaient dans l'est de la France).
Il s'agit d'une initiative du Collectif du 23 janvier, composée à la fois de citoyen(ne)s et de professionnel(le)s qui voudraient voir rouvrir ces lieux de culture tant appréciés. La date d'une telle réouverture n'est pas encore connue.
À Illzach (Haut-Rhin), la devanture du centre culturel Espace 110 a été particulièrement fleurie dès le matin. Une centaine de personnes y a assisté à un discours. Les rangs ont grossi à Mulhouse (Haut-Rhin).
Un nouveau discours a été lu place de la Paix, avant d'aller fleurir les grilles du musée des beaux-arts. Et d'aller danser devant le conservatoire, en respectant les gestes-barrières bien sûr (voir dans la vidéo ci-dessous).
Du côté de Strasbourg (Bas-Rhin), une cinquantaine de personnes s'est réunie en milieu de journée sur la place Kléber. Certains parents avaient amené leurs enfants, des déguisements ont été revêtus, une performance musicale a été donnée...
Présente sur place, Cécile Gheerbrant, coordinatrice du mouvement, explique. "C'est essentiel pour nous de dire que la culture est partout. Elle doit demeurer. Ça va des grosses institutions aux petits centres sociaux-culturels. Tout est culture, partout, des quartiers de Strasbourg aux petites communes rurales. Parfois, ce sont des bistrots qui font office de salles de concert... C'est pour ça qu'on a appelé à fleurir tout ça très largement."
Dans la capitale alsacienne, le Théâtre national de Strasbourg (TNS) s'est joint à la lutte pour la réouverture : ses étudiant(e)s ont décidé de l'occuper. Le mercredi 17 mars, une file d'attente géante constituée- où chaque personne sera distante de deux mètres pour respecter les critères sanitaires. Elle partira du TNS, jusqu'à la place Kléber, pour démontrer que beaucoup de personnes attendent cette réouverture avec impatience.