Villerupt : effectifs réduits et disparités dans la police, les élus pointent les raisons profondes de ce malaise

Depuis la rentrée, le secteur de Longwy/Villerupt doit faire face à dix-sept départs de policiers. Entre manque d'effectifs et de moyens, les élus s’indignent de cette situation malgré la promesse du gouvernement d'une stabilisation des effectifs. Ils se sont réunis samedi 18 septembre.

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L'avenir, toujours incertain des commissariats de police de Longwy et de Villerupt, avec une baisse des effectifs des forces de l’ordre, inquiète toujours les élus du territoire.

Notre crainte c’est que le commissariat se transforme en bureau de police.

Pierrick Spizak, maire de Villerupt

Ils se sont rassemblés samedi 18 septembre 2021 à l’Hôtel de Police de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). Avec un seul objectif : mobiliser les élus et montrer la place des policiers manquants. Les élus de Villerupt se mobilisent derrière leur maire afin de soutenir leur commissariat, en réclamant des effectifs de police stabilisés. "Notre crainte c’est que le commissariat se transforme en bureau de police. Et que d’un commissariat qui est ouvert tout le temps on passe à un bureau de police fermée la nuit. Les patrouilles de nuit risquent de repartir sur Mont-Saint-Martin pour combler les effectifs de la ville et de laisser s'appliquer un manque d’effectif sur la circonscription de Villerupt", explique Pierrick Spizak, maire de Villerupt.

Serge de Carli est le maire de Mont-Saint-Martin (PCF). Selon lui, le compte n’y est pas absolument pas. "On monte à 88/89 agents à certains moments, puis ensuite les jeunes qui ont fait des écoles et qui arrivent ici repartent trop rapidement. Donc on redescend tout de suite et trop vite à 70/75 agents".

Manque d'effectifs, commissariats vétustes

Les gendarmes et les policiers réclament des actes et des moyens. Serge de Carli ajoute : "En fait, le gros problème c’est que l’on n’a pas d’effectif stable. Ici c’est un territoire vraiment spécifique avec des questions récurrentes". Mais combien manque-t-il exactement de policiers ? "Je ne sais pas. Surtout je ne remets absolument pas en cause le travail de la police. On a juste ici des agents qui sont épuisés, trop stressés, trop sollicités, par exemple la nuit."

 

 

Une rentrée, pour la deuxième année en période de pandémie, difficile chez les policiers de la circonscription de Longwy-Villerupt comme le confirme Vincent le Borgne, commissaire général et chef de circonscription de la circonscription de Longwy/Villerupt. "Il y a eu des engagements pris par le ministre de l’intérieur et le commissariat doit rester ouvert 24/24, et même la nuit. Nous avons ici du personnel et des agents qui travaillent 24/24 pour assurer la sécurité des habitants de l’agglomération et nous avons la même chose à Longwy".

Le commissariat de Villerupt (Meurthe-et-Moselle) était déjà menacé de fermeture en septembre 2020. Ainsi, qu'est ce sera l’organisation de la police ici dans les quatre ou cinq ans qui viennent ? "Je ne peux pas le dire aujourd’hui. Mais malgré la situation assez difficile de nos effectifs, le commissariat reste ouvert 24/24. C’est vrai que c’est un commissariat comme malheureusement comme beaucoup d’autres en province qui a déjà son vécu, un peu vétuste".

 

 

En France, selon le ministère de l'intérieur,  la hausse des effectifs de personnel serait de 10.000 policiers et gendarmes depuis 2017.

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