Les représentants de la CFDT se sont mobilisés ce vendredi 20 juillet pour protester contre la 5e réunion du comité de pilotage qui se déroulait dans l'antenne départementale de l'Agence régionale de santé d'Épinal. Ils n'y avaient pas été conviés.
Un comité qui a annoncé plusieurs orientations.
A l'issue de sa réunion, ce cinquième et dernier comité de pilotage des hôpitaux de Remiremont et Epinal a présenté plusieurs orientations.
Elles devraient figurer dans le plan de performance des deux établissements de santé qui sera présenté en septembre prochain.
"Une action résolue pour assurer, en quatre ans, un retour à l’équilibre."
Ce plan de performance devrait permettre aux deux hôpitaux, avec le soutien financier de l'ARS, de fonctionner en répondant aux besoins de la population de leurs bassins, tout en retrouvant sous quatre ans leur capacité d'investissement.
Les activités chirurgicales seront maintenues sur les deux sites d'Epinal et Remiremont.
Colère de la CFDT
Ils étaient environ vingt-cinq syndicalistes de la CFDT à s'être réunis, dès 9 heures, vendredi 20 juillet 2018 devant l'hôpital de l'antenne départementale de l'Agence régionale de santé d'Épinal (ARS), pour exprimer leur désapprobation.Représentant du corps médical, ils protestaient contre la réunion du comité de pilotage qui se tenait dans ces mêmes locaux, à 9h 30, sans eux.
Le comité était composé d'élus, du directeur d'Épinal-Remiremont, l'Agence régionale de santé, les maires d'Épinal et de Remiremont et des médecins.
Ils manifestent contre la fusion des hôpitaux d’Epinal et de Remiremont - https://t.co/diLl6clUHT pic.twitter.com/YBpJqRbw50
— VosgesInfo (@VosgesInfo88) 20 juillet 2018
"On sait qu'ils vont discuter du partage d'activité entre Remiremont et Épinal"
explique Patricia Hacquard, secrétaire générale de la CFDT Santé-Sociaux 88.
La représentante précise que la CFDT "n'est pas contre un partage d'activité équitable entre les hôpitaux", mais elle "soupçonne une précipitation de la fusion et un passage en force", ce qui ne serait pas bénéfique pour les hôpitaux, pour le corps médical qui y travaille, ni même pour les malades.
Devant l'ARS, une banderole était tendue, exprimant l'une de leurs revendications. "Gardons la maternité et l'hôpital à Remiremont" pouvait-on y lire.
Lorsque les représentants ont tenté d'assister à la réunion, ils ont été écartés. La CFDT a lancé un appel à la grève sur deux jours, la mobilisation pourrait donc se poursuivre demain, samedi 21 juillet 2018.