Epinal: ils ont regardé le discours d'Emmanuel Macron, réactions contrastées de "gilets jaunes" dans les Vosges

Emmanuel Macron a fait des annonces jeudi 25 avril lors d'une conférence de presse inédite. Une conclusion au grand débat national.
Mais dans les Vosges qu'en retiennent les gilets jaunes? Ils ont été le déclencheur de cette grande consultation.

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Dans son intervention, jeudi 25 avril 2019, le chef de l'Etat a salué les "justes revendications à l'origine" du mouvement des "gilets jaunes". Mais, à Epinal, dans les Vosges, les premières réactions des "gilets jaunes" aux annonces du président restes mitigées. 

Pour le Vosgien Michel Tadox, "gilet jaune" de la première heure, 57 ans, soudeur, le résultat est contrasté. "Il avait déjà fait quelques annonces qui sont un peu restées en l'air. Mais il n’a pas l’intention de changer de politique, donc il ne changera pas de débat".

Il refuse de reconnaître le vote blanc par exemple alors que nous, gilets jaunes, nous voulons qu’il le reconnaisse.
- Michel Tadox, "gilet jaune" de la première heure

"O n'est pas obligé d’être d’accord avec les différents programmes qu'il propose. En revanche, il a aussi proposé quelque chose qui pourrait être intéressant: il a parlé de la diminution du nombre des hauts fonctionnaires. Je suis tout à fait d’accord. Ces gens sont déconnectés du terrain, ce sont des technocrates.
Et on a surtout besoin de personnes qui sont en contact avec le terrain, qui sachent ce que vivent vraiment les gens en général."
 

"Et le pouvoir d'achat?"

Au rond point de Chavelot (Vosges), assise à coté des autres gilets jaunes, devant une tablette, Corinne, 48 ans écoute le discours du président.
"Ce qui me choque c’est qu’il ne parle pas du pouvoir d’achat. C’était notre revendication première.

On se bat pour le pouvoir d’achat depuis cinq mois
- Corinne Bruntzer -, "gilet jaune" de la première heure

"Au prix où est l’essence, on ne peut même plus parfois aller travailler. On se bat pour que l’on puisse vivre correctement, ça touche tout le monde. Et là rien. Je suis déçue." 

 Le sentiment qu'il reste au final, c'est que les gilets jaunes rencontrés ce jeudi soir semblent avoir du mal à croire ce qu'Emmanuel Macron dit avoir entendu de leurs revendications, auxquelles il entend apporter des réponses.
Sans surprise, les « gilets jaunes » appellent à de nouvelles manifestations le week-end du 1er mai. 
 
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