Le président du club de hockey d’Épinal, Romain Casolari, a obtenu du tribunal de commerce d’Épinal mardi 27 mars au matin le placement de la structure en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois et l’étalement des dettes.
Ce mardi 27 mars 2018, Romain Casolari après une audition matinale de trente minutes par les juges du tribunal de commerce d'Epinal, a obtenu en début d'après-midi que le dépôt de bilan de la structure soit accompagné d'un simple redressement judiciaire et de l’étalement des dettes du club.
Nous sommes en état de cessation de paiement et nous avons établi un plan de redressement qui va impliquer une restructuration en interne du club.
Un administrateur judiciaire a été nommé pour 6 mois.
La veille, lundi 26 mars, le président du club de hockey sur glace d’Épinal, Romain Casolari, s'était exprimé pour la première fois depuis longtemps, via un communiqué sur le site des Gamyo, pour expliquer la difficile situation financière actuelle du club.
"La meilleure solution pour assurer la pérennité du club"
Le président des Gamyo expliquait dans le communiqué qu'il a rencontré le 19 mars "les membres de la commission nationale de suivi et de contrôle de gestion (CNSCG, le gendarme financier de la discipline) qui sont au courant de cette demande de redressement judiciaire depuis deux semaines maintenant" et que cet échange l'a "conforté dans l’idée que c’était la meilleure solution pour assurer la pérennité du club."
La CNSCG ne se prononcera pas sur une éventuelle sanction, du type rétrogradation par exemple, avant la mi-juin. C'est à cette époque qu'elle étudiera les dossiers financiers des clubs de Hockey évoluant en Ligue Magnus, D1 et D2.
Première sanction financière
Mais alors que le chiffre de 400.000 euros de dettes est avancé, les procédures prud'hommales engagées par d'anciens salariés commencent à porter leurs fruits. Ainsi la semaine dernière, le conseil de prud'hommes d'Epinal condamnait le club à verser 28.000 euros à Anthony Maurice, son ancien manager.