Voilà un salon qui décoiffe dans les Vosges ! À Vittel, deux coiffeurs viennent d'obtenir une licence IV, le précieux sésame pour vendre des boissons alcoolisées à leurs clients. Un concept inédit dans la région.
La sélection est digne d'un vrai barman. Et pourtant, nous sommes bien chez Fabrice et Anthony, deux artisans coiffeurs au centre de Vittel, dans les Vosges. En plus de leur prestation, ils proposent désormais un moment de détente. Aux notes alcoolisées. Ou bien fruitées, au choix.
Je ne veux pas que ce soit uniquement un salon de coiffure. On veut vraiment que lorsqu’elle franchisse notre porte, la clientèle se dise on va passer un bon moment, on va se détendre.
Anthony Hoffstetter, cogérant du salon
Aymeric est un client habitué. "On est toujours très bien reçu par Anthony et Fabrice. C’est un moment très sympa. Cool ! On ne se sent même pas plus clients que ça. On se sent invité", dit-il au micro de Marine Schneider, journaliste à France 3 Lorraine.
Un petit plus, plutôt bien apprécié de leur clientèle. "On va être bien", dit Anthony Hoffstetter, cogérant du salon. "Je ne veux pas que ce soit uniquement un salon de coiffure. On veut vraiment que lorsqu’elle franchisse notre porte, la clientèle se dise, on va passer un bon moment, on va se détendre, on va être bien avec le nouveau concept".
Des moments suspendus entre deux prestations, approuvés par l'entourage. André, par exemple, est venu rejoindre sa femme dans la matinée. André et Martine : "J’ai dit, je vais venir t’accompagner, comme ça je vais en profiter pour boire un petit whisky. Un moment de partage. C’est super !", dit sa femme à côté de lui. "Dès qu’on passe un moment ensemble, c’est bien !"
La précieuse licence IV
Le sentiment est aussi partagé par leurs coiffeurs, enfin détenteurs d'une licence IV. Le précieux et seul sésame pour vendre des boissons. Cette autorisation, devenue extrêmement rare, n'est plus délivrée par l'État, mais par les communes. Il a fallu chercher longtemps avant de pouvoir en racheter une. "Avant de savoir qu’il y en avait une (licence IV) à Vittel, j’ai dû appeler 500 ou 600 communes. J’ai passé des heures au téléphone pour savoir s’il y en avait à vendre ou pas." Et Anthony Hoffstetter ajoute : "Et tout ça en secret parce qu’on ne voulait pas se présenter. On voulait vraiment garder pour nous, ce secret de l’ouverture avec une proposition de bar interne."
Pour Fabrice Zanella, cogérant du salon, le concept en tout cas fait déjà recette. Avec modération, bien sûr !