Avec ses dix cabanes dans les arbres à Chambray, l’entreprise Nids des Vosges manquait d’une grande maison perchée pour accueillir les séminaires d’entreprises. C’est chose faite avec la Villa Forêt dont le chantier a commencé le 7 avril.
Jeudi 7 avril 2022, le bruit d’un moteur à l’effort résonne dans la forêt de Champdray, au nord-ouest de Gérardmer dans les Vosges. Un engin de chantier, une grue de 100 tonnes avec un bras de 40 mètres, soulève à 20 mètres de hauteur une ossature bois de quarante-cinq tonnes. Ces travaux, spectaculaires et insolites, ont lieu sur le site touristique qui loue des cabanes dans les arbres. Un Lego® géant, dans les intempéries : pluies et rafales de vent jusqu'à 80 km/h.
La Villa Forêt vient compléter notre offre, qui comprend déjà dix maisons perchées.
François Horcholle, responsable de la société Nids des Vosges
"C’est un délire d’un cabinet d’architecture de Mulhouse : une grosse maison complétée par trois cabanes", explique François Horcholle, responsable de la société Nids des Vosges. "La Villa Forêt vient compléter notre offre, qui comprend déjà dix maisons perchées. Nous louons le top des cabanes toute l’année. Elles sont très confortables", ajoute François Horcholle. "Mais avec cinq chambres, la Villa Forêt pourra recevoir quinze personnes : soit de grandes familles, soit des séminaires."
Cette vaste cabane, équipée d’une cuisine, d’une salle de réunion, mais aussi -pour le bien-être- d'un sauna, hammam et spa, répond aux besoins actuels de la clientèle. Et en pleine forêt, les adeptes de la sylvothérapie, aussi, sont dans leur élément.
"Je suis Vosgien", conclut François Horcholle. "L’idée des Nids des Vosges est partie d’une amitié de quarante ans. Avec un copain, aujourd’hui salarié comme moi de l’entreprise, nous parcourions le département et dormions dans la nature." Séparés durant des années, les deux amis se sont retrouvés pour faire dans leurs Vosges natales, des nids pour autrui.
Le coût de ce pari audacieux s’élève à un million quatre cent mille euros, mais l’entreprise, qui emploie six personnes, a fait le choix d’investir plutôt que de stagner.