En août 2012, une petite fille de 5 ans était violentée à Talange (Moselle). Suspectés, sa mère et l'amant de celle-ci sont tous deux placés en détention préventive. Jeudi, la mère a été remise en liberté, en raison d'un fax qui n'a pas été envoyé au bon destinataire.
Une affaire semblable avait fait grand bruit : un prévenu libéré à Bobigny (Seine Saint Denis) pour un problème d'encre dans un fax...
L'affaire des faits survenus à Talange s'en inspire un peu.
La maman d'une petite fille de 5 ans, mise en examen comme son compagnon, suite aux sévices subis par la gamine, se trouvait en détention provisoire, lorsque son avocat a demandé la nullité de l'ordonnance de prolongation du mandat de dépôt.
Motif : il n'avait pas été convoqué à un débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention.
Explication : un fax avait bien été envoyé, mais pas au bon numéro de téléphone.
Et dans ce cas de figure, ce n'est pas le débat contradictoire qui est annulé, c'est la validité du maintien en détention lui-même.
La chambre d'accusation a donc fait libérer la mère de famille. Celle-ci est désormais placée sous contrôle judiciaire.
L'avocat du père la petite fille, Maitre Rémi Stéphan, a pris acte de cette décision, en en atténuant les conséquences. Il rappelle que ça ne remet aucunement en cause les charges qui pèsent contre la mère.
Écoutez sa réaction...
Plus globalement, retour sur cette erreur entraînant la libération de la mère de famille, avec notre reportage...
Pour aller plus loin...
Retrouvez nos précédents articles sur l'affaire