Le 14 septembre 2016, Laurent Wauquiez président (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes se disait contre le projet d'accueil de migrants dans tout le territoire français. 20 maires ont depuis contre-attaqué, dont celui de Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime), Dominique Gambier.
Laurent Wauquiez, président du parti LR par intérim, a lancé vendredi une "pétition" pour dire "non à la création de jungles sur l'ensemble
du territoire national", après la décision du gouvernement de répartir les migrants de Calais dans des centres en France.
"Alors qu'en 2012, la Jungle comptait 900 migrants, ils sont aujourd'hui plus de 10.000 à s'être installés dans la Jungle de Calais. Le gouvernement s'est montré incapable de résoudre la crise des migrants", écrit Laurent Wauquiez, dans un courrier adressé aux adhérents et aux élus du parti Les Républicains. Il y dénonce la "création de jungles" sur l'ensemble du territoire.
Cette pétition, intitulée "Non au plan de Cazeneuve de répartition des migrants de Calais dans nos régions", est mise en ligne sur le site de Les Républicains.
Un appel des maires solidaires
Dans la foulée, 20 maires de France ont signé un appel à plus de solidarité pour s'opposer aux propos du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Parmi, deux Normands, Hélène Burgat, maire socialiste de Mondeville (Calvados) et Dominique Gambier (socialiste) élu de Déville-lès-Rouen. Ce dernier se dit scandalisé par les propos de Laurent Wauquiez :
L'association des Maires de France dont Denis Merville, maire LR de Sainneville (Seine-Mariitme) est président de la commission permanente Environnement et du développement durable soutient l'appel des Maires Solidaires. Elle prône un volontariat des communes accueillant des migrants sur leurs territoires et insiste sur la nécessité d'un accord précis entre les municipalités.